La Banque mondiale a un nouvel instrument pour prendre le pouls des affaires. Trois ans après la suspension de la parution de son rapport annuel sur le climat des affaires, l’institution rebondit avec le classement sous une autre forme. Business Ready vient d’être publié.
Le rapport est juste un aperçu pour le moment. Alors que Doing Business s’intéressait à 200 pays environ (190), Business Ready ne se limite jusqu’ici qu’à 50 pays en voie de développement. La Banque mondiale indique que le document va s’enrichir au cours des trois prochaines années, ce qui devrait permettre de couvrir la totalité des pays concernés en 2026.
Business Ready ne va pas se contenter d’évaluer les contraintes réglementaires qui entravent une entreprise quand elle entre dans un marché. Mais, mesure aussi la qualité des réglementations et examine les services publics essentiels à leur mise en œuvre.
Avec ce nouveau rapport, la Banque compte mettre la transparence et l’intégrité des données au centre du projet, laissant libre accès au public de toutes les informations et autres modes de calcul ; notations et données. La Banque mondiale informe que dans la quasi-totalité des 50 économies évaluées cette année, « la qualité du cadre réglementaire est supérieure à celle des services publics fournis pour favoriser le respect des dispositions par les entreprises. Ces failles dans la mise en œuvre empêchent les entreprises, les travailleurs et la société en général de tirer pleinement parti des avantages que procure un bon climat des affaires ».
Pour cette première édition du rapport qui évalue le climat des affaires dans 50 économies, c’est un vaste ensemble de données qui est fourni avec 1 200 indicateurs pour chaque pays évalué, « permettant d’identifier les domaines à améliorer et d’encourager des réformes ».