L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et ses partenaires dont l’Ambassade de France au Cameroun, l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), l’Université catholique d’Afrique centrale (UCAC) examinent depuis le 24 avril dernier à Yaoundé, les travaux de recherche du Collège doctoral régional « Humanités et Société ».
Après le premier regroupement des doctorants en 2021, qui a constitué la première activité de ce collège doctoral à l’issue d’un appel à candidatures, la deuxième assise du genre se tient depuis hier. Pendant une semaine, il s’agira pour les encadreurs et experts, de mesurer la progression des travaux de recherche des étudiants, et de leur offrir une formation complémentaire.
Pour mener à bien les travaux, un programme de formation qui a été concocté et se décline en atelier et sessions de formation qui apporteront à la cible (doctorant, ndlr) un complément de maîtrise des méthodologies, une ouverture dans la pluridisciplinarité…
« Le recrutement qui s’ouvre aujourd’hui s’inscrit dans une perspective de complémentarité, avec toutes les formations que nous avons reçues dans le cadre de ce collège doctoral. Il vise beaucoup plus à nous inscrire dans la logique de professionnalisation. C’est justement dans la perspective de penser l’après thèse », fait savoir Edith Marguerite Ekodo Mvondo, doctorante à l’université de Douala, qui travaille sur les idées culturelles et politiques d’Afrique subsaharienne.
Les collèges doctoraux régionaux, qui ne remplacent pas les formations doctorales, sont des espaces de perfectionnement des étudiants. Ils apportent un encadrement scientifique de haut niveau, à la fois disciplinaire et transversal et viennent en complément des programmes doctoraux de l’établissement d’origine.
« L’IRD a toujours été impliqué dans la formation, dans la transmission et dans l’encadrement des étudiants au niveau master et doctorat. Quand il y a eu la proposition de l’Université catholique de rejoindre ce regroupement, on a tout de suite accepté, parce que ça correspond à nos missions. Notre engagement est de financer à hauteur de 30 000 Euros chaque année, en plus d’un apport en ressources humaines. Nous apportons aussi un appui en expertise scientifique pour accompagner des étudiants. C’est un accompagnement à la fois financier et humain », fulmine Laurent Vidal, Représentant de l’IRD.
A la suite du 1er regroupement en 2021, des étudiants ont bénéficié des mobilités offertes par l’AUF, et ses partenaires. Ainsi, 24 doctorants ont été accueillis dans des laboratoires en Afrique et en Europe, avec accès à des plateaux techniques spécifiques, ainsi que l’accès à des encadreurs spécialisés dans leurs domaines de recherche.
