Aller au contenu principal
Close Menu
L'Economie – Actualité économique, Cemac, Afrique
  • Finance
  • ECONOMIE
    • Economie
    • Economie verte
    • Eco Afrique
    • Infrastructures
  • Décideurs
    • Décideurs
    • Opinions
    • Interview
  • CEMAC
  • Articles Premium
  • Politiques publiques
Facebook X (Twitter) YouTube LinkedIn WhatsApp
Facebook X (Twitter) Instagram
L'Economie – Actualité économique, Cemac, Afrique
S'abonner Login
  • Economie
    • Agriculture
    • Economie verte
    • Eco Afrique
  • Finance
    • Banque & Assurances
    • Bourse & Marché
  • CEMAC
  • Infrastructures
  • Décideurs
    • Opinions
    • Décideurs
  • Interview
  • Premium
  • Evènements
    • L’ECONOMIE BUSINESS AWARDS
    • L’ECONOMIE BUSINESS SUMMIT
L'Economie – Actualité économique, Cemac, Afrique
Home » Obligations vertes, une réponse à la croissance d’infrastructures durables en Afrique ?
Opinions

Obligations vertes, une réponse à la croissance d’infrastructures durables en Afrique ?

La RédactionBy La Rédaction9 mars 2022Aucun commentaire4 Mins Read
Share Facebook Twitter Pinterest Telegram LinkedIn Tumblr Email Copy Link
Follow Us
Google News Flipboard
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email Copy Link
L’année 2020 a marqué un tournant pour les green bonds sur le continent africain, avec un niveau d’émission record s’élevant à 1,2 milliards de dollars. Véritable levier de croissance, les green bonds permettent notamment de soutenir la croissance du secteur immobilier en lui permettant d’avoir accès à des financements importants.

La population africaine augmente et s’urbanise à un rythme élevé, ce qui génère une demande de plus en plus forte de services publics et d’infrastructures pour les villes d’aujourd’hui et de demain. Cette demande est d’autant plus importante que le continent est le moins bien desservi du point de vue des infrastructures et qu’il existe un fort déséquilibre entre la demande et l’offre de services essentiels de bonne qualité.

En parallèle, la prise de conscience mondiale sur les enjeux liés au changement climatique et la responsabilité des acteurs économiques face à la dégradation de l’environnement poussent aujourd’hui les différents investisseurs à reconsidérer progressivement leur processus d’investissement. La transition écologique et le respect des normes écologique deviennent des variables à prendre en compte. Il devient donc impératif et primordial de pouvoir allier rentabilité économique et respect de l’environnement.

Les bailleurs de fonds et, de plus en plus, les fonds d’investissements, conscients de ces évolutions et des impératifs liés à la transition énergétique proposent de plus de plus des nouveaux instruments financiers répondant aux enjeux environnementaux. On retrouve notamment parmi ces instruments les obligations vertes (green bonds) qui ont pour objectif de financer uniquement des projets ou des activités bénéfiques à la transition écologique. En 2020, les obligations vertes ont permis de financer principalement des projets liés au secteur de l’énergie, du bâtiment et du transport, ces trois secteurs ont représenté 85 % des contributions aux green bonds.

Avec 300 milliards de dollars d’obligations vertes émises chaque année dans le monde, et un seuil de 1 milliards de dollars atteint en décembre 2019, les green bonds sont un outil de financement efficace et un moyen d’effectuer un suivi des projets d’infrastructures en s’assurant de leur conformité avec les normes écologiques. Cependant, cet instrument reste faiblement utilisé sur le continent africain. Seul 1 % des 300 milliards de dollars d’obligations vertes émises chaque année sont attribués à des projets sur le continent. Ce chiffre bien que faible, représente néanmoins une opportunité pour les investisseurs tant la marge de progression est importante pour atteindre le plein potentiel financier de ce type d’instrument. Deux principales normes internationales permettent de vérifier l’intégrité du label « Green » attribué à une dette. La première norme est « Green Bond Principles » de l’International Capital Market Association et la deuxième norme est le « Climate Bond Standard » publié par la Climate Bond Initiative. Elles garantissent la crédibilité des projets et offrent aux investisseurs la possibilité d’avoir un meilleur suivi et une bonne traçabilité de leur investissement.

En 2018, c’est l’archipel des Seychelles qui a fait figure de pionnier en émettant la première obligation verte, destinée à lever des fonds pour protéger son environnement marin. Cette émission a permis de lever 15 millions de dollars auprès d’investisseurs internationaux.

L’année 2020 a marqué un tournant pour les green bonds sur le continent africain, avec un niveau d’émission record s’élevant à 1,2 milliards de dollars et en 2021, c’est Emergence Plaza, propriétaire du complexe commercial Cosmos Yopougon en Côte d’Ivoire qui a émis la première obligation verte d’initiative privée d’Afrique de l’Ouest et centrale. Avec 10 milliards de francs CFA (18,1 millions de dollars), cette émission ouvre de nouveaux horizons pour le financement de projets immobiliers durables et respectueux des normes écologiques.

Ce type d’opération montre que les obligations vertes qui représentent un marché mondial de 290 milliards de dollars peuvent être un accélérateur pour le secteur de l’immobilier durable en Afrique. Véritable levier de croissance, les green bonds permettent ainsi de soutenir la croissance de ce secteur en lui permettant d’avoir accès à des financements importants.

Alors que l’Occident peine à reformer son modèle de développement pour le faire entrer dans le cadre de la transition écologique, le continent africain a l’opportunité de construire, grâce à ce type d’instruments financiers, des infrastructures conçues spécifiquement dans une optique de développement durable. Les infrastructures seraient ainsi immédiatement pensées de manière écologique faisant croître de facto leur essor sur le continent.

Par Cheick Sanankoua, Managing Partner, HC Capital Properties

Partager
Follow on Google News Follow on Flipboard
Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email Copy Link
Previous ArticleStella Chanone Tuete : « Chaque femme est une solution à un problème social »
Next Article Gouvernance mondiale : Le nouvel âge d’or africain
La Rédaction
  • Website

Related Posts

L’Or en plein essor : Lecture stratégique, corrélations macroéconomiques et positionnement des investisseurs camerounais

17 octobre 2025

Babissakana : « Constater et dire la vérité sortie des urnes le 12 octobre 2025 »

16 octobre 2025

Élection présidentielle 2025 :  L’urgence de programmes économiques concrets

30 septembre 2025
Add A Comment
Leave A Reply Cancel Reply

Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.

Plus d'actualités

Officiële Website 2025

Trade Finance : Bataille entre banques et fintechs locales pour contrôler le marché du commerce international

Recensement général de la population : Le gouvernement recherche 32 000 agents recenseurs

La Banque mondiale lance l’initiative « AgriConnect » pour lutter contre l’insécurité alimentaire

Votre Magazine à la Une
Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn

La rédaction

  • Qui sommes-nous?
  • Nous rejoindre
  • Notre équipe

Abonnement

  • S'abonner
  • Nos offres
  • Newsletters
  • Articles Premium

Evènementiel

  • L'Economie Business Awards
  • L'Economie Business Summit

Abonnez vous et rester informés

Recevez l'actualités en continu en vous abonnant à notre newsletter !

© 2025 L’ECONOMIE MEDIA GROUP Sarl |. Build by Include Technologie.
  • Politique de confidentialité
  • Conditions générales
  • Nous contacter

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Fanny Esther Salandre

Assistante de Direction

L'ECONOMIE

Bien le bonjour cher /chère Lecteur(rice)

Click to send

Sign In or Register

Welcome Back!

Login below or Register Now.

Or

Enter the email address or username associated with your account, and we'll send a magic link to your inbox.

Or
Lost password?

Register Now!

Already registered? Login.

A password will be e-mailed to you.