Évaluer la préparation du secteur à se conformer à la réglementation de l’Union Européenne (UE), en particulier celles liées à la déforestation, dont les exigences entrent en vigueur dès les 30 décembre 2024. Tel était l’objectif principal de la réunion du 26 mars 2024 présidée par le ministre du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana à Yaoundé. Rencontre à laquelle ont pris part les acteurs de la filière Cacao du Cameroun notamment : l’Office national du cacao et du café (Oncc), le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc), le Fonds de développement des filières du cacao et du café du Cameroun (Fodecc) et le groupement des exportateurs.
Des informations relayées à l’issue de cette réunion, le projet de mise en place d’un système national de traçabilité qui a pour objectif de tracer la fève de sa parcelle de production au port d’embarquement. Car apprend-on du Mincommerce, conformément aux normes de l’UE, seules les récoltes de cacao provenant des zones non déforestées après le 30 décembre 2024 pourront accéder au marché européen. De plus, la conformité aux lois nationales est impérative, nécessitant un système de traçabilité et de géolocalisation pour garantir l’origine et la conformité des produits commercialisés.
Rappelons que le prix du cacao a récemment franchi la barre des 5 000 FCFA par kilogramme, atteignant ainsi un record mondial jamais atteint. Ce qui place le Cameroun loin en tête du hit-parade des pays producteurs du cacao.
