Le vol inaugural, célébré en présence de hauts responsables gouvernementaux, de l’Autorité de l’aviation civile (ADAC) et de partenaires du secteur, positionne Royal Airways comme un acteur clé de la connectivité régionale.
Selon le planning communiqué par le transport aérien, la fréquence de vol prévoit trois vols par semaine, les lundis, mercredis et vendredis, pour une durée d’environ deux heures. Cette nouvelle route aérienne s’inscrit dans une double ambition : renforcer les liens historiques et fraternels entre le Tchad et le Cameroun, et servir de catalyseur pour les échanges commerciaux, le tourisme et la création d’emplois. Elle répond ainsi à une nécessité d’améliorer l’accès aérien en éliminant les coûteux itinéraires détournés via des pays tiers.
Pour Abderahman Moussa Siro, directeur général de Royal Airways, cette ligne aérienne est plus qu’un service de transport : « elle agit comme une passerelle vitale pour booster les interactions économiques et la circulation des citoyens entre les deux nations ». Il a réaffirmé l’engagement de la compagnie à offrir un service « moderne, fiable et sécurisé », conforme aux normes internationales.
Brahim Guihini Dadi, directeur général de l’ADAC, a salué l’expansion internationale de Royal Airways après avoir priorisé les dessertes intérieures. Il anticipe un effet positif immédiat sur le marché. « Les coûts vont baisser parce que la concurrence va s’installer », a-t-il déclaré, tout en assurant que l’autorité maintiendra une vigilance stricte sur le respect des normes de sécurité et de confort des passagers.
Ce développement illustre la détermination du Tchad à promouvoir une croissance durable du transport aérien et à renforcer sa compétitivité au sein de la CEMAC. En offrant une alternative directe aux opérateurs économiques, aux investisseurs et aux voyageurs, Royal Airways contribue concrètement à l’objectif d’intégration régionale.


