C’est ce qui ressort des travaux effectués par L’Ichikowitz Family Foundation sur es jeunes originaires de quinze pays du continent.
L’Ichikowitz Family Foundation (IFF) a publié mardi 13 juin 2022, les résultats de son sondage réalisé auprès de 4507 jeunes africains âgés entre 18 et 24 ans originaires de quinze pays. Selon l’étude, 78% des jeunes africains envisagent de créer leur propre entreprise au cours des cinq prochaines années, malgré un contexte entrepreneurial difficile lié aux difficultés d’accès au capital, la corruption, les incertitudes liées à l’environnement économique et la réglementation rigoureuse.
Selon l’IFF, 76 % des jeunes sondés dans 15 pays du continent, dont le Congo, l’Afrique du Sud, l’Ethiopie, le Gabon, le Nigeria, le Kenya, le Sénégal, et la Zambie ont cité la Chine au premier rang des puissances étrangères ayant une influence positive sur le continent contre 72 % pour les USA. Pourtant en 2020, 83% des jeunes africains sondés considéraient l’influence des Etats-Unis comme positive contre 79 % pour la Chine dans la première édition intitulée « African Youth Survey ».
Dans sa liste des principaux obstacles à l’entrepreneuriat des jeunes africains, l’IFF parle de l’accès au capital (61%), la corruption (29%), les incertitudes liées à l’environnement économique (24%) et la réglementation très rigoureuse (23%). Parmi les jeunes sondés, 77% attendent des améliorations de leur condition de vie au cours des deux prochaines années alors que 5% pensent le contraire.
A plus long terme, les jeunes font également preuve d’optimisme, puisque plus de deux tiers (67 %) s’attendent à avoir une vie meilleure que celle de leurs parents. 77% sont déjà assurés de savoir ce qu’ils feront de leur vie. Si la plupart des jeunes envisagent de fonder une famille, la grande majorité d’entre eux prévoient de se marier à un âge plus avancé que leurs parents (68 %). Ils prévoient également d’avoir des enfants (69 %), et surtout moins que leurs parents (72 %).