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Partenariat : La CEA et la FSD Africa s’associent pour former l’Alliance africaine pour le Capital naturel

Cet accord va permettre la croissance et de la protection des ressources naturelles de l’Afrique

La commission économique des nations Unies pour l’Afrique(CEA) et la FSD Africa envisage de former l’alliance africaine pour le capital naturel (ANCA). Cette Alliance africaine pour le capital naturel  apprend-on, servira de plateforme de collaboration pour mobiliser la réponse de la communauté financière aux risques et opportunités liés à la nature sur le continent africain.

Aussi, l’ANCA a prévoit contribuer à la croissance et à la protection du capital naturel de l’Afrique en faisant passer les flux financiers d’activités destructrices pour des gains à court terme à une gestion à long terme de la nature pour une croissance économique durable.

Par ailleurs un communiqué d’Ecobank relatif à cette actualité indique que, cette plateforme   va « permettre que les politiques et les pratiques des institutions financières, des entreprises, des régulateurs et des décideurs politiques intègrent les risques et les opportunités liés au capital naturel de l’Afrique. »

En substance, ce projet sera axés sur trois principales phases dont « influence les normes mondiales de gestion des risques liés à la nature, afin qu’elles reflètent les contextes africains ; facilitation de l’apprentissage par les pairs pour aider les institutions financières à mieux refléter le lien entre leurs portefeuilles et la nature ; et le soutien des approches en matière de politique, de réglementation et d’investissement qui maximisent les opportunités pour une croissance durable à partir du capital naturel de l’Afrique », peut-on lire dans le communiqué.

La première phase est un programme pilote de pays en développement pour le cadre bêta du TNFD, entrepris par un groupe limité de membres fondateurs de l’ANCA. Les résultats de ces pilotes serviront directement à l’élaboration des recommandations du TNFD.

Les membres de l’ANCA se joindront également à d’autres personnalités représentant les secteurs de la finance et de la politique le 23 juin 2022 lors d’un événement historique pour discuter des raisons pour lesquelles le leadership africain sur la nature sera essentiel à son développement économique, les opportunités économiques qui pourraient être débloquées en transférant le capital vers des activités positives pour la nature et les risques de l’inaction et de la destruction continue de la nature.

Cet événement sera également la première occasion d’entendre les résultats d’une étude majeure réalisée par Vivid Economics et FSD Africa pour l’ANCA qui, pour la toute première fois, quantifie la façon dont les opportunités et les risques liés à la nature pourraient avoir un impact sur la valeur des portefeuilles des institutions financières africaines.

« Le développement économique et social de l’Afrique est l’un des principaux mandats de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), et la nature est essentielle pour permettre cette croissance. Nous pensons que pour remplir ce mandat, nous avons l’obligation de plaider pour une gestion responsable du capital naturel de l’Afrique. Nous nous engageons à collaborer et à travailler avec l’Alliance africaine pour le capital naturel alors que nous entamons le chemin pour devenir la voix de l’Afrique sur la nature et assurer un avenir prospère et durable pour l’Afrique », a déclaré Jean-Paul Adam, Directeur, Technologie, Changement climatique et Ressources naturelles, (CEA).

« La dépendance des nations africaines à l’égard de leur riche capital naturel est à la fois une source de vulnérabilité et un avantage concurrentiel. Il est clair qu’il faut réaligner les investissements pour offrir à l’Afrique un avenir favorable à la nature. Pour y parvenir, nous avons besoin que les institutions financières, les entreprises, les régulateurs et les décideurs politiques travaillent ensemble. L’ANCA a un rôle clé à jouer dans la création des capacités et des conditions permettant au secteur financier de refléter la véritable valeur de la nature et d’adopter une gestion à long terme pour une croissance durable »,  a conclu Mark Napier, PDG de FSD Africa.

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