Le gouvernement camerounais intensifie ses efforts pour réguler le secteur des services de paiement électronique. Désormais, toutes les Fintechs et plateformes opérant dans des domaines tels que la collecte de fonds, l’octroi de crédit, le transfert d’argent et autres services de paiement via des plateformes numériques doivent obtenir un agrément préalable délivré par le ministère des Finances (Minfi). Cette mesure vise à encadrer les activités financières numériques et à assurer la conformité des prestataires aux normes en vigueur.
En effet, cette initiative s’inscrit dans le cadre du Règlement N° 04/18/CEMAC/UMAC/COBAC du 21 décembre 2018, qui définit les conditions d’exercice des services de paiement dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale. Les prestataires non agréés sont sommés de régulariser leur situation dans un délai de trois mois. À défaut, ils s’exposent à des sanctions, notamment la cessation d’activité d’office.
Par ailleurs, les prestataires agréés, les opérateurs économiques et les administrations publiques sont invités à cesser tout partenariat avec des entreprises fournissant des services de paiement sans agrément. Les promoteurs de plateformes de collecte de fonds publics et de prêts en ligne doivent également suspendre immédiatement leurs opérations, ainsi que toute forme de communication ou de publicité liée à ces activités.
Cette régulation vise à protéger les consommateurs contre les risques tels que l’escroquerie, le blanchiment de capitaux et le financement d’activités illicites, tout en renforçant la transparence et la sécurité dans le secteur des services de paiement électronique au Cameroun
Paiement électronique : Le gouvernement camerounais lance la traque contre les fintechs illégales
(Leconomie.info) - Il s’agit de celles qui exercent dans les options de collecte de fonds, d’octroi de crédit, de transfert d’argent et divers autres services de paiement à travers des plateformes numériques et divers supports de communication.
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