Le Comité ad hoc sur l’initiative sur le Commerce Guidé dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) a tenu le 21 mars dernier à Douala, une session de deux jours avec plusieurs parties prenantes afin de concevoir une voie inclusive vers une meilleure mise en œuvre de l’accord.
Présidée par Auguste Mbappe Penda, Président dudit Comité, par ailleurs Conseil National des Chargeurs du Cameroun (CNCC), les assises ont vu la participation d’un grand nombre de PME locales, ainsi que des membres du Comité tels que l’Autorité portuaire de Kribi, l’Agence de promotion des PME, la Chambre de commerce, l’Autorité portuaire de Douala, le Guichet unique pour les opérations de commerce extérieur (GUCE) et bien d’autres.
Les acteurs ont saisi la tribune pour non seulement de faire connaître leurs difficultés telles que le manque d’information, une capacité de production limitée, les systèmes de paiement, mais aussi d’apprendre les subtilités des « règles d’origine » et de la « suppression progressive des droits de douane », deux éléments clés de l’accord de libre-échange.
La Directrice exécutive du Trade Law Centre (TRALAC), Trudi Hartzenberg, qui effectue une mission d’évaluation sur la mise en œuvre de la Zlecaf au Cameroun, a également participé à la réunion. « Elle a salué les efforts déployés par le gouvernement au vu des succès qu’elle a entendus et de leur engagement à faire de cet accord une réalité. Elle a également rassuré l’auditoire sur la volonté de Tralac d’accélérer le processus par le biais d’un paquet de soutien au Cameroun, au Kenya, au Rwanda et à l’Afrique du Sud », renseigne la cellule de communication du CNCC.
Par ailleurs, cette réunion a servi de mission de repérage pour les entreprises dirigées par des femmes et des jeunes ainsi que pour les PME ayant un potentiel d’exportation dans le cadre du régime préférentiel de la ZLECAF.