La directrice générale de la Société de recouvrement des créances du Cameroun (SRC) s’est confiée à nous en marge de la présentation des nouvelles missions de cette structure à Yaoundé le mercredi 25 mai 2022.
Pourquoi avoir décidé de présenter vos missions au grand public ?
Nous avons décidé de présenter nos missions au grand public parce que le Chef de l’Etat Paul Biya par décret 016 du 9 janvier 2020 a réorganisé le fonctionnement de la Société de recouvrement des créances du Cameroun en la confiant de nouvelles missions de souveraineté. Notamment celle de recouvrer les créances issues des condamnations pécuniaires prononcées au profit de l’Etat.
Pour arriver à l’exercice de cette mission, nous avons pris à peu près 18 mois avec le ministère de la Justice, le ministère des Finances et le ministère des Relations extérieurs qui est concerné par les sentences arbitrales rendues à l’étranger pour travailler et voir comment la SRC pouvait aborder cette mission. Ainsi, au terme de la mission de travail du groupe interministériel, nous avons présenté aux deux ministres (Ministre des Finances et de la Justice NDLR) les conclusions de nos travaux qui ont été adoptées.
Le choix de nous présenter au public est justifié par le début effectif de notre mission. Nous allons commencer à descendre sur le terrain. Il est important que le public sache que c’est désormais la SRC qui est le recouvreur institutionnel de l’Etat pour les créances issues des condamnations judiciaires à son profit.
Avez-vous d’autres missions à part le recouvrement des créances de l’Etat ?
Traditionnellement, la SRC est chargée des liquidations des banques et du recouvrement des créances issues portefeuilles compromis des banques. On parle de nouvelles mission parce qu’en 2020, le Chef de l’Etat nous a ajouter la mission de recouvrement des créances qui sont issues des condamnations pécuniaires au profit de l’Etat. Ce qui veut dire concrètement que jusqu’à présent par exemple…Cliquez sur le lien pour lire l’intégralité de cet entretien