(leconomie.info)-Le directeur général de la Mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles, précise dans un communiqué que ces espaces querellés ont été déclarés d’utilité publique et incorporés au domaine privé de l’Etat du Cameroun.
La situation d’insécurité s’aggrave pour les investisseurs installés sur les terrains de la Mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles (Magzi) à Yaoundé, au quartier Mvan. En effet, selon le communiqué de Christol Georges Manon, directeur général de ladite entreprise publique, la situation devient de plus en plus morose.
« Ces groupes d’individus, à travers le recours à des actes de violence et d’agression avec usage d’arme blanche s’opposent, à l’implantation de nouvelles entreprises dans la zone, exécutent des travaux de lotissement sur les terrains qui leur auraient été rétrocédés ainsi qu’à leur vente et menacent de destruction de leurs investissements et de déguerpissement, les industries déjà implantées au cas où celles-ci refuseraient de payer entre leurs mains les loyers dus à la Magzi, en vertu des convention de bail passées avec lesdites entreprises », explique le communiqué du DG de la Magzi.
Dans le même communiqué, Christol Georges Manon précise que les travaux nécessaires à l’extension de la zone industrielle de Yaoundé Sud ont été déclarés d’utilité publique et incorporés au domaine privé de l’Etat du Cameroun. En effet, les travaux engagés par la Magzi se font dans le cadre de la réalisation de son objet social consistant à l’aménagement de ladite zone, en vue d’y implanter des industries sur une superficie de plus de 316 hectares.
« Les anciens occupants des lieux, titulaires ou non d’un titre de propriété ont été expropriés et indemnisés par décret numéro 85/1791 du 27 décembre 1985. Plusieurs familles expropriées et indemnisées se sont irrégulièrement maintenues sur les lieux et ont procédé à la vente desdits terrains sur lesquels les nouveaux acquéreurs ont réussi à obtenir frauduleusement de nouveaux titres fonciers dont la nullité d’ordre public a été constatée par arrêtés en date des 11 mars et 09 avril 2008, du ministre chargé des questions domaniales et foncières » indique le communiqué.