La société Smartech, dirigée par le Camerounais Leon Amala-Brooks, veut réduire les pertes résultant des activités sus-évoquées au Cameroun, avec possibilité d’éliminer complètement ces pertes au bout de 10 ans.
« Les solutions présentées ont le potentiel de réduire les pertes résultant de ces activités illégales de 40 % en seulement 3 ans. Sur le long terme, elles pourraient même éliminer complètement ces pertes d’ici dix ans », a fait savoir Leon Amala-Brooks, sans s’exprimer sur la spécificité de sa solution.
Toutefois, le projet Smartech, s’il est validé, marquera une étape importante dans la lutte contre les activités illégales qui minent l’économie camerounaise. En effet, la fraude douanière et la contrebande, en particulier, ont un impact significatif sur les revenus de l’État et entravent le développement économique.
Dans son rapport sur l’état de la corruption au Cameroun en 2021, la Commission Nationale Anti-Corruption (CONAC), s’appuyant sur les données de l’Agence Nationale d’Investigation Financière (ANIF), chiffrait à 135 milliards de FCFA, le préjudice financier subi par l’Etat du Cameroun par la circulation des flux financiers illicites liés au blanchiment d’argent, au financement du terrorisme et aux trafics divers.
De ce point de vue, la coopération entre le secteur privé et le gouvernement, incarnée par Smartech, pourrait contribuer de manière significative à résoudre ces problèmes persistants.
Smartech est une entreprise spécialisée dans la fourniture de solutions informatiques diverses. Selon les informations de la direction générale des douanes, cette société a déjà fait ses preuves dans la lutte contre la fraude douanière, la contrebande, la contrefaçon et le commerce illicite, notamment au Nigeria et au Ghana.
