Le projet de loi de finances 2023 en examen au parlement prévoit une augmentation 5000 FCFA sur les frais exigibles aux concours administratifs et de recrutement organisés en plusieurs phases, qui passeront pour la plupart de 20000 FCFA à 25000 FCFA. Et parmi ces concours, l’on note celui d’entrée dans des écoles normales supérieures, voire à l’Ecole nationale d’Administration et de Magistrature.
Le document en son article 30, logé en page 49, explique dans son alinéa 1 que « les frais de concours organisés en une phase, portant uniquement sur l’écrit, sont fixés à 20 000 FCFA, pour l’ensemble des départements ministériels en charge de l’organisation de cette typologie de concours ».
Pour ce qui concerne les concours administratifs organisés en plusieurs phases, portant notamment sur l’écrit, l’oral, les visites médicales, il faudra désormais débourser 25000, soit une augmentation de 5000 FCFA, par rapport au montant actuellement en vigueur.
« Les frais de concours de formation sont fixés pour l’ensemble des départements ministériels en charge de l’organisation de cette typologie de concours à 20000 FCFA », ajoute la Loi des finances 2023, que l’Economie a pu consulter.
En clair, cette loi vise principalement les recrutements l’Ecole nationale d’Administration et de magistrature (Enam), des Ecoles normales supérieures (Ens), la police… Pour présenter le concours de l’ENS par exemple il faudra débourser 25000 FCFA, au lieu de 20000 FCFA comme par le passé. Une partie quote-part du produit des frais des concours administratifs et de recrutement sera reversée au Trésor public.