Depuis 2022, Perenco était en pourparlers avec le gouvernement gabonais pour le rachat de 35% des actifs de Rougier Afrique International, détenus par la Caisse de Dépôts et Consignations du Gabon. En février 2025, un accord avait été trouvé entre l’entreprise et le gouvernement, comme l’avait annoncé L’Economie.
Par voie de communiqué le 19 mai dernier, Perenco, via sa société d’investissement Taranis, a annoncé qu’il renonce à entrer au capital de sa filiale Rougier Afrique international, spécialisée dans l’exploitation et la commercialisation de bois africains.
« Rougier SA prend acte de la fin des accords conclus entre Taranis et la Caisse des dépôts et consignations de la République du Gabon, portant sur la reprise de la participation minoritaire de cette dernière dans Rougier Afrique international, indique le groupe niortais. Taranis […] a informé les parties de sa décision de mettre un terme à l’opération, estimant que les conditions n’étaient plus réunies dans un calendrier déjà retardé de plusieurs mois. Cette décision fait suite à la non-levée, dans les délais convenus, d’une clause suspensive prévue dans les accords entre les parties », peut-on lire.
Le groupe Rougier précise dans la foulée qu’il « demeure pleinement engagé dans la mise en œuvre de sa stratégie forestière, industrielle, commerciale et environnementale, focalisée sur le développement de son activité et la stabilisation de sa rentabilité. La non-concrétisation de l’opération n’affecte pas la solidité du modèle de Rougier SA ».