Le pays enregistre une production totale de 38 047 tonnes, dont 6 386 tonnes de café arabica et 31 661 tonnes de café robusta.
Autrefois 12ème producteur mondial de café, le Cameroun a dégringolé au classement, en matière de culture de la fève. Entre autres facteurs ayant entrainé cette chute, le vieillissement des plantations et le désintérêt des jeunes. Au cours de la campagne 2020-2021, la production commercialisée du café a connu une baisse drastique, atteignant son niveau le plus bas des cinq dernières campagnes.
Selon le bilan effectué par l’Office national du cacao et du café (Oncc), en février 2022, cette production a culminé à 12 157 tonnes. Cette production commercialisée descend ainsi pour la première fois sous la barre des 20 000 tonnes enregistrées depuis la campagne 2015-2016. Par rapport à la campagne 2019-2020, ces volumes sont en baisse de 12 534 tonnes en valeur absolue, ce qui correspond à 50,7% en valeur relative.
Une situation que les acteurs de la filière nationale imputent aux prix très peu rémunérateurs (à la différence de ceux du cacao) et en déphasage avec le volume de travail requis par l’activité de production du café, ce qui entraîne une désaffection des producteurs, l’indisponibilité des plants, la cherté des engrais, l’utilisation de variétés anciennes aux rendements faibles, le vieillissement des plantations et des planteurs.
Embellie
Au cours de la campagne caféière 2021-2022, le Cameroun enregistre une production totale de 38 047 tonnes, dont 6 386 tonnes de café arabica et 31 661 tonnes de café robusta. Ces chiffres viennent d’être révélés par le Premier ministre, Joseph Dion Nguté, lors de la présentation à l’Assemblée nationale du programme économique, financier, social et culturel du gouvernement pour l’année 2023.
Le Cameroun doit principalement l’embellie dans la production caféière au cours de la dernière campagne à la variété robusta. En effet, la production de cette variété est passée de seulement 11 745 tonnes en 2020-2021, à 31 661 tonnes au cours de la dernière campagne.
Ce qui correspond à une augmentation de 19 916 tonnes, soit une progression de 169,5% en valeur relative. Pour l’heure, explique notre source, ni le gouvernement ni l’interprofession cacao-café n’explique les causes de ce rebond de la production caféière en 2022, après les mauvais résultats enregistrés au cours de la campagne 2020-2021.