Les levées de fonds sur le marché des titres de la Beac vont permettre à la République centrafricaine de financer des projets contenus dans son Plan national de développement (PND-RCA) 2024-2028. Ainsi, dans ce calendrier révisé, il s’agira désormais de mobiliser 93,5 milliards FCFA et 113,5 milliards FCFA sur le marché des titres publics, alors qu’il était initialement prévu des levées de 70 à 90 milliards FCFA.
Les opérations prévues se feront à travers des Obligations de trésor assimilables (OTA), d’une maturité de 3 à 5 ans et des Bons de trésor assimilables (BTA).
Pour plus d’efficacité, la Banque centrale évoque le recours à la syndication domestique, le rachat et l’adjudication/abondement. La révision du calendrier pour les autorités centrafricaines revêt une importance capitale, dans ce sens qu’elle concourt à soutenir les projets de développement.
En effet, les longues maturités, c’est pour leur permettre d’atteindre cet objectif, ce qui pourra impacter significativement la croissance économique de ce pays, au cours du deuxième trimestre 2025, d’après Dieu-Beni-Socrate Djamawa-Endjikpeno, renégociation d’emprunt et émission des titres publics, qui s’est exprimé dans Agence Ecofin.
Lequel a par ailleurs souligné que la récente notation financière locale par Bloomfield Investment, avait renforcé la confiance des investisseurs vis-à-vis de la Centrafrique. Ce qui illustre « une démarche transparente dans la gestion des finances publiques du pays ».
Les projets à développer sont inscrits dans le Plan national de développement (PND-RCA) 2024-2028, qui est le premier du genre pour le pays, adopté en septembre 2024. Celui-ci vise en gros, l’amélioration des conditions de vie des populations ainsi que la relance économique de la RCA. Au-delà de tout, les fonds serviront à combler les besoins de l’État en investissement courant.