Les pays africains et la Chine se sont accordés le jeudi 29 juin 2023, sur la mise sur pied d’un mécanisme de liaison pour renforcer la collaboration dans le domaine sanitaire et phytosanitaire (SPS). Cette nouvelle mesure devrait permettre de renforcer les capacités et la coopération technique dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments ainsi que harmoniser les règles de quarantaine et des inspections avec les pays africains.
Selon l’information faite en marge du Forum sur la coopération sanitaire et phytosanitaire Chine-Afrique, un approfondissement des échanges avec les départements gouvernementaux concernés des pays africains sera effectué de même qu’une optimisation des procédures d’évaluation de l’accès aux marchés pour les produits agroalimentaires africains exportés vers la Chine.
Selon les données de l’Administration générale des douanes chinoises (Gacc), publiées sur le site agenceecofin.com, le commerce agricole entre la Chine et l’Afrique a atteint 58,6 milliards de yuans en 2022 (8 milliards $) environ 4 800 milliards FCFA contre 33,3 milliards de yuans (4,6 milliards $) en 2012. Plus récemment, les échanges ont totalisé 26,6 milliards de yuans (3,7 milliards $) sur les 5 premiers mois de l’année, soit une hausse de plus de 20 % en glissement annuel.
La plupart des exportations chinoises vers l’Afrique sont des produits finis (textile/habillement, machines, électronique, etc.), tandis que les exportations africaines vers l’empire du milieu sont dominées par les matières premières comme le pétrole brut, le cuivre, le cobalt et le minerai de fer, d’où un excédent commercial en faveur de la Chine.
Dans de nombreux pays en développement, l’un des principaux obstacles à la production alimentaire est l’accès aux engrais, qui enrichissent le sol avec les nutriments nécessaires à des cultures vigoureuses. Alors que des quantités suffisantes de matières premières primaires à l’instar de l’azote, potasse, phosphate et gaz naturel et des installations de production d’engrais sont indispensables aux agriculteurs du monde en développement. Selon les experts, les prix élevés des fertilisants devraient entraver les cycles agricoles de 2023 et 2024.