En 2023, le Ministère du commerce a accompagné 8 entreprises de chimie et de l’agroalimentaire dans le montage des dossiers en vue de l’obtention de l’agrément préférentiel de la Cemac. Opération menée dans le cadre du programme d’appui au développement des exportations Le tout, pour un total de 70 produits. Toutes choses devant permettre la circulation desdits produits en exonération des droits de douane en zone Cemac.
Ce sont finalement 9 entreprises qui vont recevoir des agréments au régime préférentiel de la Cemac, ce 12 avril 2024. Il s’agit de : Alucam, Société africaine des saveurs, Mauvilac industries Africa Cameroun, Novia industriers, Bocom petrolium SA, Multiprint labels & packaging, Softcare Cameroon limited, Cimpor Cameroun SA, Nestle Cameroun SA.
L’agrément permet aux produits locaux de gagner d’importantes parts de marché à l’étranger. Un moyen pour ces entreprises d’améliorer leur productivité, leurs exportations et leur compétitivité. En 2022, le Cameroun comptait 1000 produits agréés à la Cemac et à la Ceeac. Au cours de cette période, 232 produits Camerounais ont été agréés au régime préférentiel de la Cemac. Les produits étaient pour la plupart de l’agro-industrie, impliquant 11 entreprises.
Lors de la traditionnelle cérémonie de présentation des vœux au Ministre du Commerce, le 6 février 2024, Luc Magloire Mbarga Atangana, a annoncé l’inscription imminente d’à peu près 70 produits camerounais au régime préférentiel de la Cemac. « Ces produits ont bénéficié d’un avis favorable du régional », expliquait Brusil Miranda Metou, secrétaire général du Mincommerce.
Face aux chocs extérieurs, le ministre du Commerce soutient que le Cameroun produise et consomme localement. « Si nous n’étions pas dépendants de l’extérieur pour nous nourrir, nous n’aurions pas à nous plaindre des chocs extérieurs, si nous arrivons à produire, assurer effectivement la mise en œuvre de l’import-substitution. Le tout pour un objectif commun, la motion du Made in Cameroon », avec la mise en œuvre effective de la politique de l’import-substitution et accent particulier sur la promotion du « Made in Cameroon ».
