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La CEA lance un plaidoyer pour l’industrialisation de l’Afrique

(Leconomie.info) - C’était au cours de la 18e édition de la Conférence économique africaine qui a réuni des experts, le secteur privé, des chercheurs et des jeunes du 17 au 19 novembre dernier dans la capitale éthiopienne.

Organisée par la Banque africaine de développement, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique et le Programme des Nations unies pour le développement, a réuni des experts, le secteur privé, des chercheurs et des jeunes pour discuter des défis et des perspectives de l’industrialisation en Afrique.

Au cours des travaux, les participants ont présenté l’industrialisation comme moteur essentiel pour stimuler la croissance économique inclusive du continent africain. « La nécessité de changer le discours sur l’industrialisation de l’Afrique pour un développement industriel inclusif et durable est devenue plus impérative ; les pays africains doivent construire un secteur industriel robuste capable de résister aux chocs extérieurs », a déclaré la présidente éthiopienne Sahle-Work Zewde.

En effet, l’Afrique abrite certaines des économies mondiales à forte croissance et dispose d’un capital humain dominé par une population jeune comparativement aux populations vieillissantes d’autres régions, et est donc considérée comme le futur marché frontière de la main-d’œuvre. Malgré cela, le rythme de l’industrialisation et de la transformation économique en Afrique reste lent par rapport à d’autres régions du monde.

Dans ce sens, le secrétaire général adjoint des Nations unies et secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Claver Gatete, estime que la conférence devrait explorer les politiques et les capacités institutionnelles nécessaires à une industrialisation durable, un développement inclusif et une transformation structurelle soutenue. « Cela nous aidera à reconstruire et à sortir plus forts des crises », a-t-il déclaré, ajoutant que la mise en œuvre de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) est également cruciale.

Pour sa part, Fatou Haidara, directrice générale adjointe de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), présente la jeunesse africaine, le dynamisme des petites et moyennes entreprises, le potentiel des énergies renouvelables et l’abondance des ressources naturelles comme des facteurs potentiels de réussite pour le continent.

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