La cérémonie a conjointement été présidée le 17 août 2022 par le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana du Commerce et Gabriel Mbaïrobe de l’Agriculture et du développement rural.
A en croire les prévisions de la Société de développement du cacao (Sodecao), la production de cacao pourrait connaitre une amélioration de 20%, lors de la campagne cacaoyère 2022-2023, qui a été lancée hier dans la localité de Yokadouma, région de l’Est Cameroun.
En effet, la Sodecao fonde ses espoirs sur le fait que de 2019 à 2021, le bras séculier de l’Etat du Cameroun a mis en production de nouveaux vergers, soit 5 millions de plants améliorés. Au cours de la campagne 2021, c’est 300 000 plants qui ont été transférés par la Sodecao dans une exploitation agricole industrielle à Elogbatindi (Sud-Cameroun).
La convention entre la Sodecao et la GIZ (Cisa) au cours de la période 2020-2021 va également aider à atteindre cet objectif. En effet, l’organisme de coopération allemande a appuyé la Société dans l’accompagnement de 14 coopératives agricoles dans les régions du Centre (Nong et Mfoumou, Mefou et Afamba, Nyong et So’o, Lekié, Mbam et Kim) et du Sud-ouest (Jupé Manengoumba, Ndian, Fako, Mémé) par des formations et l’octroi de 250 000 plants.
Néanmoins, il faut préciser que le Cameroun enregistre encore un déficit de semences évalué à 20 millions de plants par an. Si ce déficit est comblé, le pays table sur une production de 600 000 tonnes de cacao d’ici 2025 et 1,2 million de tonnes à l’horizon 2035.
La stratégie nationale pour le cacao vise à atteindre 640 000 tonnes d’ici 2030 et l’établissement d’un système de traçabilité nationale doit donc intégrer de nouvelles parcelles chaque année. La production de cacao est faible depuis 2014 et l’attractivité auprès de la population semble moyenne.