C’était lors de la 8e conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique.
Le but est de promouvoir des économies fondées sur la connaissance. Toutefois, le Fonds africain pour la Science, la technologie et l’innovation va servir, selon Akinwumi Adesina, président du groupe de la Banque africaine de développement, de mécanisme de cofinancement continental pour aider les pays africains à construire des économies fondées sur l’innovation et la connaissance.
Le Fonds vient ainsi compléter le programme Japan Africa Dreams scholarship. Une initiative qui octroie des bourses de deux ans à des étudiants africains particulièrement « brillants » , afin de leur permettre de poursuivre des études de 3e cycle dans des domaines de développement prioritaires sur le continent africain et au Japon. Le programme est d’ailleurs salué par la Banque qui pense que le Fonds et le programme Japan Africa Dream scholarship ne sont qu’un commencement. « Nous avons une occasion unique d’offrir une éducation à des millions de jeunes ».
Pour la BAD, le partenariat avec le Japon offre la possibilité de développer les compétences des jeunes Africa et leur intégration sociale professionnelle.
“Dans un monde qui devient de plus en plus un village planétaire et ce grâce à la révolution technologique, les établissements d’enseignement doivent impérativement préparer les étudiants de manière adéquate pour qu’ils puissent occuper un emploi à temps plein. Le programme Japan Africa Dream scholarship est un exemple de la manière dont l’excellente collaboration avec le Japon aide les étudiants à accéder à des expériences éducatives de qualité. Il est vraiment essentiel que les diplômés du programme mettent en pratique les compétences et les connaissances acquises pour améliorer les conditions de vie de leur communauté d’origine “, souligne-t-on à la BAD.
