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Home » Jacques Ndeby  :  « La norme ISO 9001 rend une entreprise plus sérieuse »
Interview

Jacques Ndeby  :  « La norme ISO 9001 rend une entreprise plus sérieuse »

(Leconomie.info) - Dans cette interview accordée à l'Economie, l’expert en certification, apporte des éclaircissements sur la Responsabilité sociétale des Entreprises (RSE), et son importance pour les PME africaines.
Fadira EtondeBy Fadira Etonde9 juillet 2025Aucun commentaire5 Mins Read
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On parle beaucoup de l’importance de RSE en entreprise. De quoi s’agit-il concrètement ?

La Responsabilité Sociétale des Entreprises est rattachée à la norme ISO 26000 qui parle du développement durable. C’est le management des entreprises par des chefs responsables. Un chef d’entreprise responsable devrait avoir son entreprise certifiée ISO 9001. C’est la base pour toute entreprise qui se respecte et est soucieuse de son rendement. À partir de cette certification il est plus aisé d’obtenir toutes les autres certifications. Toute entreprise devrait agir pour l’environnement et dans cette optique, s’organiser pour être responsable vis à vis de cet environnement. Sinon, que laisserons-nous aux générations futures ? Après-nous le Chaos ? Il est donc impératif de généraliser les certifications ISO 9001-2015, parler du développement durable à nos enfants, dès l’école primaire (Gestion des déchets, tri sélectif). Sinon, nous sommes « mal partis ». La norme ISO 9001 rend une entreprise plus percutante, plus sérieuse et plus respectueuse du milieu dans lequel elle évolue au travers de l’organisation et des informations documentées. ISO 26 000 sert de guide à ces dirigeants par rapport aux 17 objectifs de développement Durable des Nations unies (UNICEF).

Quels sont, selon vous, les principaux obstacles rencontrés par les entreprises qui souhaitent intégrer la RSE à leur stratégie qualité ?

Le principal obstacle rencontré est la confusion dans les définitions : qualité système et qualité des produits. Lorsqu’on parle de qualité système, on fait allusion à l’organisation des entreprises. On a besoin d’une infrastructure nationale de la qualité pour voir ce qui fonctionne en matière de normalisation ; métrologie ; certification (organismes de certification selon ISO 17021, ISO 17024, ISO 17065 et laboratoires d’analyses selon ISO 17025, ISO 15189). Ici, les entreprises sont au sommet des démarches qualité. Etant à la recherche du développement durable, elles parlent de la RSE. Pour ce qui est de la définition de la qualité produit, c’est le bas de l’échelle. C’est comme quelqu’un qui recherche à obtenir un permis poids lourd alors qu’il ignore l’existence du code de la route.

Parlons normes. Outre l’ISO 26000, quels autres référentiels ou certifications peuvent guider les entreprises dans leur engagement RSE ?

Toujours se rappeler que RSE fait penser au développement durable, à la lutte contre le réchauffement de la planète, au bilan Carbone, à la gestion des déchets. On a ISO 9001 (organisation de l’entreprise), ISO 14001 (l’environnement, les déchets), ISO 50001 pour l’efficacité énergétique et la climatisation, entre autres. 

Existe-t-il des outils ou cadres adaptés aux réalités africaines, notamment pour les PME confrontées à des contraintes économiques et structurelles ?

Les outils universels sont applicables en Afrique. On peut citer tous les outils de gestion de production et de gestion commerciale qui sont adaptés aux réalités africaines. En Afrique, on devrait revenir sur les fondamentaux, aux choses simples. C’est un vaste chantier. Il faut sensibiliser tout le monde aux enjeux. C’est par exemple dire que l’on ne laisse pas les fenêtres d’un bureau ouvertes lorsque la clim tourne. Pareil dans les bus climatisés, etc.

Le greenwashing est un risque réel. À quel moment la communication RSE peut-elle basculer dans la superficialité, et comment l’éviter ?

La communication RSE bascule dans la superficialité lorsqu’elle met en avant des actions marginales ou non vérifiables sans engagement réel ni preuve d’impact. Pour l’éviter, il faut aligner la communication sur des actions concrètes, mesurables et auditées, en privilégiant la transparence sur les résultats, y compris les limites ou axes d’amélioration. Les preuves de la création des puits, forages etc. sont visibles et l’impact palpables, sauf que les gens pensent que ce n’est que ça la RSE et donc se disent qu’il faut être une grosse entreprise pour le faire. Faire savoir que tous les secteurs d’activité ont une carte à jour dans la RSE serait important et que ce n’est pas seulement lié à la construction d’infrastructures sociales.

Des jeunes entreprises se battent pour la collecte et le traitement des déchets. Certains fabriquent des dalles plastiques pour les chaussées. Plutôt que de s’expatrier, des jeunes diplômés camerounais qui ont créé des Société de conseil pour accompagner, y compris les toutes petites entreprises, dans leur démarche qualité et RSE. Ces jeunes structures ont déjà des attestations ISO 26000.

Quels conseils donneriez-vous à une entreprise qui débute dans la formalisation de sa politique RSE et selon vous, certaines pratiques RSE devraient-elles à l’avenir être obligatoires ?

Qu’elle engage une démarche qualité sérieuse selon ISO 9001, tout simplement, auprès de professionnels. Pour répondre au dernier volet de votre question, cela ne sert à rien de rendre les pratiques RSE obligatoires car nous sommes dans la cadre de l’éducation de masse, de la culture générale. Il faudra simplement introduire ces éléments dans le cadre de l’éducation nationale. Tous les journalistes devraient maîtriser ce sujet. Les preuves de la création des puits, forages etc. sont visibles et l’impact palpables, sauf que les gens pensent que ce n’est que ça la RSE et donc se disent qu’il faut être une grosse entreprise pour le faire.

Propos recueillis par Fadira Etonde

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