55. C’est le nombre de startups déjà financées à hauteur de 400 millions FCFA dans le cadre de l’initiative : « Start-up 237 : 100 projets made in Camer ». Depuis son lancement il y a un an, 700 séances de coaching ont été réalisées (en présentiel comme en ligne), 46 mentors recrutés et 102 plans d’accompagnement réalisés, 20 responsables de structures d’accompagnement formés.
« Toutes les startups ont déjà bénéficié d’une formation à l’évaluation et la formulation de leurs besoins. Certains ont même déjà bénéficié des équipements de façon à accélérer leur production », a expliqué Alain Kiyindou, directeur régional de l’AUF pour l’Afrique Centrale et Grands lacs
Ce dernier a reconnu qu’en termes d’équipements, beaucoup reste à faire parce que à date, seuls 55 sur 100 startups en ont déjà bénéficié. Au-delà des équipements déjà reçus, Alain Kiyindou a expliqué que d’autres sont en cours d’acquisition. Afin de rassurer l’auditoire et les autres 45 startups qui attendent encore, l’ambassadeur de France au Cameroun, Thierry Marchand, a expliqué qu’il y a une différence entre un chèque et un chèque en blanc.
« Le projet est un processus d’accompagnement qui se termine in fine par un investissement. Le but du jeu étant d’évaluer à la fin, l’objectif du projet et il faut qu’on soit très sérieux dans le calibrage des outils et des équipements à acheter. Nous sommes à la phase d’accélération du projet et c’est la première fois qu’on joue ce type de partition. En mars 2025 ça fera 18 mois pour boucler tout le processus et faire en suite que chacune des 102 startups soit réellement dans une situation à laquelle on va commencer à pouvoir mesurer l’impact réel de son activité », a indiqué l’ambassadeur de France.
Le projet Fonds équipement France (FEF) nommé « Start-up 237 : 100 projets made in Camer » vise concrètement à contribuer à l’employabilité et l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes au Cameroun. A la fin du programme, 100 start-up seront soutenues non seulement à travers un fonds de lancement ou d’accélération, mais aussi à travers tout un système de mentorat continu par des experts locaux et internationaux à travers le pays.
L’initiative vise aussi la création de partenariats entre les incubateurs français et camerounais et des universités des deux pays afin de contribuer à la consolidation d’un écosystème solide avec des échanges d’expertises entre les deux pays.
