Close Menu
L'Economie – Actualité économique, Cemac, Afrique
  • Finance
  • ECONOMIE
    • Economie
    • Economie verte
    • Eco Afrique
    • Infrastructures
  • Décideurs
    • Décideurs
    • Opinions
    • Interview
  • CEMAC
  • Politiques publiques
Facebook X (Twitter) YouTube LinkedIn WhatsApp
Actualité en continu
  • La Turquie mise sur le cacao camerounais pour répondre à sa demande locale  
  • Marché des titres publics : Les trésors du Congo et du Tchad recherchent 95 milliards de FCFA cette semaine
  • Education : Le Cameroun veut introduire l’agriculture dans les programmes scolaires
  • Entreprise publique  : Le Chantier naval va mal
  • L’Economie Business Summit 2025 : Le Directeur Général d’ESEO, Guillaume Feuvre interviendra en tant que panéliste
  • Paiement numérique  : La fintech nigériane Flutterwave étend ses activités au Cameroun
  • IDE : Le Cameroun, un marché peu attractif pour les investisseurs
  • L’Economie Business Summit 2025 : Florin Lata interviendra sur la coopération économique entre les Balkans et l’Afrique subsaharienne
Facebook X (Twitter) YouTube LinkedIn WhatsApp
L'Economie – Actualité économique, Cemac, Afrique
  • Economie
    • Agriculture
    • Economie verte
    • Eco Afrique
  • Finance
    • Banque & Assurances
    • Bourse & Marché
  • CEMAC
  • Infrastructures
  • Décideurs
    • Opinions
    • Décideurs
  • Interview
  • Evènements
    • L’ECONOMIE BUSINESS AWARDS
    • L’ECONOMIE BUSINESS SUMMIT
S'abonner
Se connecter
Magazine
Facebook X (Twitter) YouTube LinkedIn WhatsApp
Se connecter
L'Economie – Actualité économique, Cemac, Afrique
Home » IDE : Le Cameroun, un marché peu attractif pour les investisseurs
Business

IDE : Le Cameroun, un marché peu attractif pour les investisseurs

(Leconomie.info) - Le pays peine à tirer profit du flux de capitaux extérieurs, selon le dernier rapport de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), un organe permanent de l'Assemblée générale des Nations Unies. Le mauvais climat d’affaires, entretenu par la corruption, la faible croissance économique, l'insécurité juridique et foncière, des difficultés administratives, seraient à l’origine de cette situation, d’après des experts.
Fadira EtondeBy Fadira Etonde25 juin 2025Updated:25 juin 2025Aucun commentaire3 Mins Read
Share Facebook Twitter Pinterest Telegram LinkedIn Tumblr Email Copy Link
Follow Us
Google News Flipboard
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email Copy Link

Malgré une augmentation de 75% des flux d’investissements directs étrangers (IDE) dans le continent en 2024, atteignant un niveau record de 97,03 milliards de dollars, le pays de Paul Biya ne figure pas parmi les 20 pays africains ayant attiré le plus d’IDE, selon le « World Investment Report 2025 », publié le 19 juin le par Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), organe permanent de l’Assemblée générale des Nations Unies.

En parcourant le document, l’on constate qu’en Afrique Centrale (Cemac), seuls le Gabon et Tchad figurent dans le classement avec respectivement 1,14 milliards de dollars d’IDE et 1,01 milliards de dollars, d’investissements directs étrangers enregistrés sur la période étudiée. Les deux pays occupent d’ailleurs les dernières places de ce classement, notamment la 19e et la 20e. Le Cameroun en 2024, n’a pu capter que 529 milliards de FCFA, contre 457 milliards de FCFA en 2023. Cette enveloppe, bien qu’en progression, reste tout même dérisoire au regard du potentiel que regorge le pays.

De l’avis de certains experts approchés par L’Economie, l’absence du Cameroun dans ce top 20 est, une évidence. « Je ne suis pas surpris que le Cameroun soit à la traîne », déclare de sang-froid, l’économiste et statisticien camerounais, Yannick Nkembe. Pour justifier son propos, il explique que le Cameroun est déficient sur certains facteurs majeurs qui impactent le niveau d’IDE, comme la taille de l’économie, la croissance économique, le climat des affaires et l’intégration régionale. Il souligne que les investisseurs recherchent un climat des affaires favorable pour récupérer leur investissement et réaliser des bénéfices.

« Si vous devez investir quelque part, vous voudrez vous rassurer que l’investissement que vous faites va vous permettre de reprendre votre argent et en collecter les bénéfices. Maintenant, si le climat des affaires est mauvais à cause de la corruption, les difficultés administratives et autres, vous serez un peu réticent à venir investir », explique-t-il.

L’économiste Louis Marie Kakdeu abonde dans le même sens, affirmant qu’investir au Cameroun aujourd’hui n’est « pas rentable en raison de l’insécurité juridique et foncière, des difficultés administratives et de la corruption ». Il cite notamment le manque de garantie du droit à la propriété foncière, les nombreux contrôles administratifs et l’incertitude juridique comme des freins à l’investissement. « Un pays où le droit à la propriété foncière n’est pas garanti, ne peut pas encourager les investisseurs étrangers d’injecter leur argent. Quand dans un pays on vous dit qu’une entreprise a droit 335 contrôles par an, c’est-à-dire, qu’on vous contrôle pratiquement tous les jours, vous n’êtes même plus libre de vos mouvements, comment allez-vous venir investir ? Un pays où le conseil de la magistrature n’a pas siégé depuis 5 ans, ou si vous allez en justice, vous n’êtes pas sûr que votre cas soit traité et que vous aurez gain de cause, vous allez venir investir qu’en cas de problèmes, qui va vous défendre ? », s’interroge-t-il.

Il faut également ajouter à cela, les facteurs les données infrastructurelles et énergétiques qui entretiennent l’insécurité dans l’environnement des affaires au Cameroun et qui constituent un frein tant pour les investisseurs étrangers.

En gros, sur les 6 pays qui composent la zone Cemac (Cameroun, Congo, Gabon Guinée équatoriale, Tchad et RCA), le Cameroun est la 3ᵉ destination des IDE derrière le Gabon (654,6 milliards de FCFA) et le Tchad (582,6 milliards de FCFA) selon le classement de la Cnuced.

Partager
Actualité du Cameroun IDE Investissement directs étrangers
Follow on Google News Follow on Flipboard
Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email Copy Link
Previous ArticleL’Economie Business Summit 2025 : Florin Lata interviendra sur la coopération économique entre les Balkans et l’Afrique subsaharienne
Next Article Paiement numérique  : La fintech nigériane Flutterwave étend ses activités au Cameroun
Fadira Etonde

    Related Posts

    La Turquie mise sur le cacao camerounais pour répondre à sa demande locale  

    25 juin 2025

    Education : Le Cameroun veut introduire l’agriculture dans les programmes scolaires

    25 juin 2025

    Entreprise publique  : Le Chantier naval va mal

    25 juin 2025
    Add A Comment
    Leave A Reply Cancel Reply

    Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.

    Plus d'actualités

    La Turquie mise sur le cacao camerounais pour répondre à sa demande locale  

    Marché des titres publics : Les trésors du Congo et du Tchad recherchent 95 milliards de FCFA cette semaine

    Education : Le Cameroun veut introduire l’agriculture dans les programmes scolaires

    Entreprise publique  : Le Chantier naval va mal

    Votre Magazine à la Une
    Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn

    La rédaction

    • Qui sommes-nous?
    • Nous rejoindre
    • Notre équipe

    Abonnement

    • S'abonner
    • Nos offres
    • Newsletters
    • Articles Premium

    Evènementiel

    • L'Economie Business Awards
    • L'Economie Business Summit

    Abonnez vous et rester informés

    Recevez l'actualités en continu en vous abonnant à notre newsletter !

    © 2025 L’ECONOMIE MEDIA GROUP Sarl |. Build by Include Technologie.
    • Politique de confidentialité
    • Conditions générales
    • Nous contacter

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

    Fanny Esther Salandre

    Assistante de Direction

    L'ECONOMIE

    Bien le bonjour cher /chère Lecteur(rice)

    Click to send