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Home » Guinée équatoriale : La Banque mondiale alerte sur l’urgence d’une diversification économique
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Guinée équatoriale : La Banque mondiale alerte sur l’urgence d’une diversification économique

(Leconomie.info) - Longtemps portée par des ressources pétrolières, qui génère 46 % de son produit intérieur brut (PIB) et plus de 80 % des revenus publics, l’économie équato-guinéenne s’essouffle dangereusement.
Fadira EtondeBy Fadira Etonde23 juillet 2025Aucun commentaire5 Mins Read
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La Guinée équatoriale, petit géant pétrolier d’Afrique centrale, vacille sous le poids de sa dépendance au pétrole, qui représente 46 % de son PIB et 80 % de ses revenus. Après une récession en 2023 et une timide reprise en 2024, une nouvelle contraction économique menace en 2025. Le récent rapport sur la « Mise à jour économique de la Guinée Équatoriale », publié par la Banque mondiale, alerte sur l’urgence de diversifier l’économie, tout en pointant du doigt un atout sous-exploité : les forêts, couvrant 94,5 % du territoire.

En 2024, la production pétrolière a chuté de 6,9 %, affectée par la maturité des champs pétroliers et des incidents sur les sites de production, selon le récent rapport de la Banque mondiale intitulé « Mise à jour économique de la Guinée équatoriale 2025 ». Cette baisse s’inscrit dans une tendance plus large : « les réserves pétrolières ont diminué de 30 % entre 2005 et 2020, rendant la dépendance au pétrole de plus en plus risquée dans un contexte de volatilité des prix mondiaux et de transition énergétique globale », indique le rapport de la BM.

Cette dépendance a des conséquences immédiates et sévères sur l’économie du pays. En 2024 par exemple, les recettes publiques ont plongé de 15 %, principalement en raison d’une chute des impôts sur les sociétés pétrolières, transformant un excédent fiscal de 2,4 % du PIB en 2023 en un déficit de 0,6 %, renseigne le rapport. La balance commerciale s’est également détériorée, avec des exportations tombant de 27 % à 23 % du PIB, élargissant le déficit du compte courant à 5,2 %, peut-on lire. L’inflation, portée à 3,4 % en 2024 par une hausse des prix alimentaires de 4,1 %, a aggravé la pauvreté, qui a atteint 57 % de la population, contre 55,8 % un an plus tôt. Le rapport met en garde : « Une inflation alimentaire persistante pourrait encore éroder le pouvoir d’achat des ménages, en particulier pour les familles à faible revenu, et aggraver les niveaux de pauvreté ».

Les perspectives à moyen terme ne sont guère rassurantes. Une récession est prévue pour 2025, avec une contraction du PIB de 3,1 %, en raison de la poursuite du déclin pétrolier et de la chute des prix du pétrole. Une légère reprise est attendue en 2026, avec une croissance de 0,6 % grâce au secteur gazier, mais une nouvelle contraction est anticipée en 2027, apprend l’institution de Bretton Woods. Le rapport souligne un risque majeur : « une baisse plus rapide que prévue du secteur des hydrocarbures combinée à des retards dans la diversification de l’économie ». Les obstacles structurels, tels qu’un environnement des affaires marqué par des incertitudes juridiques, une faible numérisation, un accès limité au financement et des infrastructures insuffisantes, freinent les investissements privés, qui représentaient à peine 14 % du PIB entre 2006 et 2014, contre 22 % pour les investissements publics, majoritairement liés au pétrole.

Les forêts, un moteur pour l’avenir

Face à cette crise, les forêts de la Guinée équatoriale, qui couvraient 94,5 % du territoire en 2020, émergent comme une alternative prometteuse. « Les forêts fournissent une gamme de services d’approvisionnement, y compris le bois, le bois de chauffage et les ressources sauvages, qui sont cruciaux pour soutenir les moyens de subsistance ruraux et les activités économiques », note l’institution de Bretton Woods. Mais la déforestation menace cet actif : 68 000 hectares ont été perdus entre 2000 et 2020, sous l’effet de l’urbanisation et de l’expansion agricole, révèle le document parcouru par L’Économie. La biodiversité forestière s’érode, passant de 71 % en 2000 à 65,5 % en 2020. « Les services de séquestration du carbone et de régulation des sédiments sont de plus en plus compromis en raison de la perte et de la dégradation des forêts », avertit le rapport.

Pourtant, ces forêts offrent un potentiel économique considérable. Des initiatives comme REDD+ pourraient monétiser la séquestration du carbone, tandis que l’écotourisme, inspiré par le Rwanda, pourrait devenir un moteur de croissance. « Le développement d’un secteur touristique axé sur les forêts au Rwanda » montre comment les actifs naturels peuvent générer des revenus durables, cite le rapport.

Pour réussir cette transition, le pays doit renforcer la gouvernance et l’environnement des affaires, avec des avancées comme la nouvelle loi fiscale de décembre 2024. Des politiques de conservation et une agriculture durable sont essentielles pour valoriser les forêts. Le rapport propose une « approche stratégique de l’agriculture dans les nations forestières » pour minimiser la déforestation. Ces mesures nécessitent des investissements publics et privés pour s’aligner sur les tendances mondiales vers une économie verte. La Guinée équatoriale doit agir vite pour transformer ses défis en opportunités. « Analyser la richesse d’un pays aux côtés du PIB donne aux décideurs des indications sur la santé de l’économie et sa capacité à générer des revenus futurs », conclut la Banque mondiale.

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