En effet , « Quatre entreprises à savoir : la Société First Transact international services company (Fisco Sarl), la Société camerounaise de savonnerie (SCS SARL), la Société Fobs LTD, et la société MIT Chimie SARL, ont saisi le Président du Tribunal de Première Instance de Douala Bonanjo, statuant en matière de référé, pour solliciter l’annulation de l’ordonnance de ce Magistrat rendue le 22 mai 2023, aux termes de laquelle un commissaire à la fusion avait été désigné pour commettre deux rapports portant, l’un, sur la régularité juridique du processus de fusion, et l’autre, sur la valeur des apports en nature de chaque association » apprend-on. Statuant sur cette demande, le Juge des référés suivant une source a rendu ce 06 juillet 2023, une ordonnance la déclarant non fondée.
Ainsi, plusieurs articulations vont meublées l’Assemblée générale extraordinaire du Gicam convoquée pour le 11 juillet prochain par son président Célestin Tawamba. Entre autres : la présentation du Traité de Fusion Gicam-Ecam, objet de la discorde avec certains membres, la présentation du rapport du commissaire à la Fusion sur la régularité juridique du processus de fusion, la présentation du Commissaire à la Fusion sur les apports en nature de chaque organisation et avantages particuliers s’il en existe. L’adoption d’un chronogramme pour la mise en œuvre de la Fusion.
C’est le 5 avril 2023 que Célestin Tawamba, président du Gicam et Protais Ayangma, président de Ecam (Entreprise du Cameroun) ont signé un traité de fusion. Pour Célestin Tawamba, l’union des deux entités « permettra d’obtenir les avantages plus significatifs pour les entreprises, considérant qu’un patronat devient plus puissant s’il est renforcé par le nombre accru de ses membres, et plus représentatif dans son interlocution avec les pouvoirs publics et les instances internationales ». Mais depuis la signature du Traité de fusion, il y a des sons dissonants entre les membres. Affaire à suivre.