(Leconomie.info) – La First Bank a organisé le 14 décembre 2022, au siège du GICAM à Douala, la 4e édition du forum « Le Mercredi de la PME ». Une plateforme de rencontre et de développement des relations d’affaires entre les acteurs intervenants dans les chaines d’activités complémentaires.
Cette 4e édition a connu la participation de plus de 200 chefs d’entreprises de la filière cacao-café autour du thème : « CACAO-CAFE, des Financements structurés pour favoriser la croissance de la production et renforcer le leadership du Cameroun au plan mondial.
Pour le représentant du directeur général D’Afriland Bank Richard TCHENDJOU, Directeur du développement commercial et de l’entreprise « On a choisi de réunir l’ensemble de nos clients et des non clients qui sont dans notre secteur d’activités et qui sont complémentaires pour qu’ils échangent sur des problématiques liées à leur secteur. Nous avons Choisi le secteur cacao-café parce que c’est un secteur que les gens sont actuellement entrain de négliger mais pourtant, il reste un secteur important pour l’économie camerounaise. C’est 285 milliards de devises en 2021, ce qui est extrêmement important pour l’économie camerounaise. La 2ème raison est que nous sommes en pleine campagne cacao-café. Donc, il était important que ensemble, on voit avec les différents acteurs du secteur, ce qui peut être fait ou être amélioré pour que le secteur soit le plus productif possible » a déclaré le représentant du DG Afriland Bank
Cette amélioration passe entre autres par le financement de toute la chaîne de la filière. Notamment de la production à la commercialisation sur le marché Et Afriland Bank en tant qu’acteur financier, soucieux de la relance dudit secteur a mis sur le marché un ensemble de mécanismes qui offre, 4 leviers de financement. Notamment avec les producteurs via un financement sous forme d’avance sous Store d’investissement et pour l’achat des engrais.
Les coopératives agricoles qui sont financées pour collecter auprès de leurs banques; pour avoir la logistique sous Forme de leasing pour aller collecter auprès de leurs membres; ou encore un financement sous forme d’avance de stocks quand ils ont besoin d’argent pour continuer la collecte. Les exportateurs de fèves sont, financés via les avances sur stock, pareil pour les coopératives. Mais ils peuvent également bénéficier des escomptes et bien d’autres types de financement . Et enfin les transformateurs à travers le financement des usines de production sous forme de CMT , de stock sous forme de fond de roulement ect
Un accompagnement financier proposé par Afriland Bank et apprécié aussi bien par les acteurs acteurs de la filière et faisant partie de son porte feuille clients . « Afriland Bank est sur le point aujourd’hui de nous accompagner en termes d’appui financier pour l’exportation des fèves principalement, et aussi sur l’acquisition des équipements. Mais nous fonctionnons avec Afriland Bank depuis plusieurs années. Et nous bénéficions de tous les services qu’il propose en matière de gestion financière’ a fait savoir Lisette Claudia TAME, Chef executve Officer chez Africa processing Company SA. Un acteur de la filière cacao qui agit au niveau de l’exportation de la fève, au niveau de la transformation en 1ere et 2ème transformation.
Toutefois, malgré l’apport des opérateurs privés, nombreux sont les acteurs de la filière qui s’insurgent sur la problématique du financement de la filière qui selon eux, est conjoncturelle dans le sens que sur le plan administratif, il y’a aucun accompagnement réel pour ce qui est de la transformation où se trouve la valeur ajoutée réelle de la filière. « On a dit la commercialisation c’est bien, mais la valeur ajoutée est inexistante. Et donc si nous voulons aujourd’hui gagner de la valeur pour nous même qui transformons, mais également pour nos producteurs, tous des intervenants de la chaîne, il faudrait qu’il y’ait un cadre institutionnel qui soit plus fort, plus ouvert pour que nous puissions y arriver » propose Lisette Claudia TAME, Chef executve Officer chez Africa processing Company SA.
