En 2024, la conjoncture pétrolière internationale a été marquée par une baisse des cours moyens du pétrole brut, des cotations moyennes des produits raffinés et de la parité moyenne du dollar par rapport au FCFA. Le marché national a enregistré une légère hausse de la demande des carburants terrestres (super, pétrole et gasoil) de 3% et une augmentation soutenue de la consommation du gaz domestique de 12% par rapport à 2023.
Tous ces chiffres ont été évoqués lors de la tenue de 55ème session ordinaire du conseil d’administration de la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (Csph). De ces travaux, l’on a appris que la direction générale de l’entreprise a assuré la disponibilité des produits pétroliers dans les dépôts de l’intérieur, garantissant un accès permanent des consommations auxdits produits. Ledit conseil d’administration n’a pas manqué d’évoquer les 52,629 milliards FCFA destinés au soutien à la consommation du gaz domestique.
Au terme des travaux, le conseil d’administration a approuvé les comptes de l’exercice de l’année 2024 ainsi qu’il suit : 158 037 323 384 FCFA comme situation patrimoniale nette, des produits globaux de 105 018 058 772 FCFA, des charges globales de 92 109 714 581 FCFA et un résultat net de 12 908 344 192 FCFA.
Au Cameroun, les prix des carburants ont connu une augmentation en 2024, avec une hausse de 15% du super et du gasoil le 3 février. Malgré cela, le gouvernement a assuré que les prix ne devraient pas augmenter davantage en 2025, bien que la subvention des carburants soit en baisse.
Pour mémoire, entre 2023 et 2024, à la faveur de la 2ᵉ hausse des prix du super et du gasoil de 15 %, le montant de la subvention est descendu à 263 milliards FCFA, en baisse de près de 100 milliards FCFA en glissement annuel. Il est désormais question de la réduire à seulement 15 milliards FCFA en 2025, correspondant à une baisse de près de 250 milliards de FCFA.
