L’élection du premier bureau du Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam) a lieu ce 9 avril 2024 à Douala. Dans un communiqué rendu public le 16 février 2024 et destiné aux adhérents, Aline Valerie Mbono, directrice exécutive du Gecam informait qu’à l’issue de la période de réception des candidatures le 9 février 2024, une seule liste avait été déposée et reçue.
Il s’agit de la liste « Le Gecam, pour une fondation en béton », conduite par Célestin Tawamba, ex président du Gicam et PDG de Cadyst Group. La liste consultée par le quotidien l’Économie est constituée de 17 membres : Mitwa Ng’ambi, Dg MTN Cameroon, Jean Perrial Nyodog, Pdg Gulfcam, Stéphane Descazeaud, Dg de Boissons du Cameroun, Dominique Cornet, Dg Socapalm, Amadou Siddiki, Pdg Notakam, Amine Homman Ludiye, Dg d’Eneo, Gwendoline Abunaw, présidente de l’Apeccam, Laure Kenmogne, Dg Juritax, Gabriel Maniben, président Gepac, Carine Eka, Pdg Rach d’or Food, Antoine Ndzengue, président Gpp, Jean Faustin Ngueyep, président Gfbc, Hayssam El Jammal, Dg Prometal, Christian Fosso, président Croplife Cameroun, Ahmadou Sardaouna, Dg SIC, Eric Eloundou, Dg Elesyst, Protais Ayangma, Pdg, P2A Assurance.
Mettre en œuvre des mécanismes pour le financement du Patronat
« Le Gecam, pour une fondation en béton » conduite par Célestin Tawamba, propose un programme établi sur cinq axes majeurs, à savoir : positionner le Gecam au cœur des échanges pour la mise en place de toutes les politiques publiques ayant un impact sur l’environnement des affaires, repenser une structure organique déconcentrée à même d’offrir aux membres des services adaptés à leurs besoins réels en fonction de leur taille et des filières qu’ils représentent, accompagner les PME -TPE et leurs dirigeants avec des outils dédiés, pour en faire des leviers de croissance, d’emploi et de richesse, au Cameroun et dans la sous-région à l’aune de la Zlecaf.
Aussi, l’équipe qui sera élue aujourd’hui compte consolider les partenariats avec les organisations internationales, régionales et nationales, pour l’accroissement des échanges économiques, mettre en œuvre des mécanismes solides et pérennes de financement du patronat. « Notre ambition majeure, dans l’élaboration de ce programme, a été de diversifier largement les modes d’approche, qu’ils soient proprement juridiques, économiques, sociologiques ou liés à notre histoire récente. Comme jamais auparavant, nous avons pris en compte dans une démarche discursive et sociologique, les besoins réels, exprimés ou non, de toutes les catégories d’entreprises. Pour au final, offrir un service adhérent sur mesure au bénéfice de tous nos membres, quel que soit leur position ou chiffre d’affaires », peut-on lire dans le programme qui marque la fondation de la nouvelle centrale patronale du Cameroun (Gecam).
« Vous avez été nombreux à m’avoir individuellement ou collectivement invité à prendre ma part de responsabilité en poursuivant au-delà de la simple porte d’entrée, le processus de solidification de cet important ouvrage que nous avons construit ensemble. Vous êtes nombreux à qui j’ai vainement indiqué que la transmission était consubstantielle à l’entrepreneuriat et que n’étaient véritablement pérennes que les structures qui subsistaient à la disparition de leur fondateur. Bien que je ne me considère pas comme indispensable, loin de là, mes interlocuteurs ont fini par me convaincre, davantage par leur nombre que par leurs arguments d’être candidat à la présidence du Gecam », avait écrit en janvier Célestin Tawamba lors de l’annonce de sa candidature.