L’Organisation Africaine de la propriété intellectuelle (Oapi) en collaboration avec l’Agence française de développement (AFD), l’Union européenne (UE), Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, organise du 17 au 19 avril 2024 à Douala, un colloque sur le développement des Indications géographiques (IG) en Afrique, et une foire d’exposition des produits IG.
Selon des informations de L’Économie, ledit colloque qui se présente comme un cadre de réflexion sur les problématiques liées à la démarche d’indications géographiques servira de plateforme d’échanges sur les acquis, les leçons apprises et les meilleures pratiques en matière de valorisation des produits traditionnels par le mécanisme des Indications géographiques en Afrique.
« De l’identification à la commercialisation, en passant par le système de garantie et de protection, tous les aspects opérationnels du développement d’une IG seront abordés sur les plans conceptuels et pratiques », apprend-on d’une source interne. Aussi, dans le cadre de ces assises, le projet « Droit de propriété intellectuelle et innovation en Afrique » (AfrIPI), financé par l’Union européenne à travers l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (Euipo), organise un dîner thématique le 17 Avril 2024 qui, d’une part, servira de vitrine pour la promotion des produits labellisés «IG» à l’OAPI, et, d’autre part, permettra d’engager les experts et autres acteurs dans des considérations sociales, économiques et culturelles à partir de la dégustation des mets préparés à base des produits précités.
Notons que le projet AfrIPI, dont l’une des composantes porte sur le plan d’action de la stratégie continentale sur les indications géographiques en Afrique, soutient entre autres, l’enregistrement régional de quatre indications géographiques dans la zone OAPI à notamment le « Poutargue Imraguen » en Mauritanie, la « Pierre de Mbigou » au Gabon, le « Ylang Ylang » de Comores et le « Spiruline » du Tchad.