Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et télécommunications a défendu le 25 mars 2022 à l’Assemblée nationale, le projet de loi autorisant le président de la République à procéder à l’adhésion du pays à la convention de Budapest sur la cybercriminalité
Dans un contexte où le pays est engagé dans le développement de son économie numérique, ce projet de loi, s’il est validé, va permettre de renforcer sa coopération internationale en la matière. En vigueur depuis le 1er juillet 2004, la Convention de Budapest compte en son sein à date, 67 États membres dont 11 Africains, et est présentée comme étant le seul instrument juridique international, ayant la force pesante, pour lutter contre la cybercriminalité.
Ladite convention vise non seulement à harmoniser et à moderniser les législations des États signataires, mais aussi de renforcer la coopération internationale en matière d’entraide judiciaire. Aussi, elle recherche l’adoption d’une politique pénale commune, destinée à protéger la société de la criminalité dans le cyberespace.
« Avec cet instrument, nous allons monter en puissance, et être en phase avec la communauté internationale », a déclaré Minette Libom Li Likeng avant d’ajouter que cette Convention de Budapest va nous « permettre de mettre à niveau, notre loi sur la cybercriminalité, pour mieux définir les actes de cybercriminalité, afin que les juges soient mieux outillés dans la prise de décisions », notamment la loi N° 2010/012 du 12 décembre 2010 relative à la cybersécurité et à la cybercriminalité.
À côté de cela, cette adhésion pourrait permettre au Cameroun de bénéficier de plusieurs autres avantages dont la modernisation des sanctions pénales existantes contre la cybercriminalité, le renforcement de sa coopération internationale et sa législation pénale en matière de transaction électronique…Cliquez sur le lien pour lire l’intégralité de cet article