Officiellement lancée le 12 avril 2023 à Mandjou dans la région de l’Est, les données indiquent qu’à date l’on a : plus de 3 177 914 personnes pré-enrôlées ; plus de 2 487 853 personnes enrôlées ; plus de 528 822 enfants consultés gratuitement ; plus de 364 324 enfants de 0 à 5ans traités gratuitement du paludisme simple et grave ; plus de 346 395 femmes enceintes font leurs consultations prénatales jusqu’à l’accouchement en déboursant uniquement 6 000 FCFA ; plus de 140 416 accouchements déjà réalisés ; plus de 1 246 personnes sous dialyse par semaine en déboursant uniquement 15 00 FCFA l’année au lieu de 520 000 FCFA ; plus de 57 384 séances de dialyse déjà réalisées et toutes les personnes ayant le VIH et la tuberculose reçoivent gratuitement leur traitement.
Invité le 17 avril 2023 au JT de nos confrères de la Crtv, la télévision nationale, le ministre de la Santé publique, le Dr Manaouda Malachie apportait des éclairages sur le financement du système. Selon le membre du gouvernement, la phase pilote de la CSU est financée à hauteur de 95 milliards de FCFA. Soit 47 milliards de FCFA (49,5%) des fonds qui proviennent de l’Etat du Cameroun et 48 milliards de FCFA (50,3%) des partenaires techniques et financiers du pays. Ce budget, avait indiqué le Dr Manaouda Malachie, est tourné vers l’achat des prestations et les intrants médicaux. Il avait précisé que les formations sanitaires devaient être remboursées lorsqu’elles faisaient des prestations. De plus, la mise en place de ce dispositif a pour principales cibles les hôpitaux de district, les centres médicaux d’arrondissement et de santé de 4e, 5e et 6e catégories.
La CSU, faut-il le rappeler, s’articule autour d’un panier de soins couvrant les aspects préventifs, promotionnels et curatifs. Avec pour cibles les enfants de 0 à 5 ans ; des femmes enceintes et du nouveau-né jusqu’à 43 jours ; des dialysés et les personnes vivant avec le VIH, la tuberculose, l’onchocercose et l’insuffisance rénale. Et pour bénéficier de toutes ces prestations, il faut être détenteur d’une carte après l’enrôlement dans les formations sanitaires agréées ou à travers la plateforme « Camer Health Coverage ».
