Les travaux s’articulent autour du thème « le digital un levier pour booster la chaîne de valeur du ferroviaire ». Il est en effet question de montrer au cours de ces assises, l’impact du numérique sur ce secteur d’activité. Pour cette troisième édition, le Congrès s’est ouvert hier, 28 mai 2024 et se referme demain à Yaoundé au Cameroun.
Le numérique sonne en effet comme une grande opportunité pour le secteur ferroviaire. Ce troisième congrès sur le numérique ferroviaire est un moment un temps de partage avec les chemins de fer africains et d’ailleurs (l’Ethiopie, le Maroc, la Tunisie, Lybie, Afrique du sud, la Sncf) dont l’objectif est de faire le point sur le dernier séminaire de Tunis, de voir les avancées et poursuivre davantage la numérisation du chemin de fer.
Le numérique va offrir la possibilité de mieux tracer les conteneurs, un meilleur suivi des trains, mieux vendre des billets, avoir des systèmes informatisés pour les vendre plus facilement et va aider à pouvoir suivre le fret. Tous ces défis qui seront explorés lors des travaux.
Pour Camrail, il s’agira du « suivi automatique des conteneurs, et à tout moment le client peut se connecter sur ce système et aller voir à quel niveau se trouve son conteneur, savoir exactement la position de ses biens. Pour les consommateurs, c’est aussi un avantage de pouvoir acheter des billets via internet via orange money », a expliqué Pascal Miny, Directeur général de Camrail.
Présidant les travaux, Joseph Dion Ngute, Premier ministre, a expliqué que le thème choisi pour ce troisième congrès « appréhende le numérique comme un enjeu essentiel dans le processus de dynamisation de l’activité ferroviaire ». Les assises de Yaoundé visent ainsi à faire la promotion d’une stratégie de développement numérique dans le secteur ferroviaire.
Les deux premières éditions se sont déroulées au Cap en 2019 et en Tunis en 2022. Comme tous les secteurs, le ferroviaire connaît des difficultés. « Le développement du ferroviaire nécessite beaucoup de financements que ce soit dans le numérique ou dans tout autre service du ferroviaire. Mais le digital est beaucoup plus productif », nous a-t-on indiqué à l’Union internationale des chemins de fer (UIC), co-organisateur de l’événement.