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Home » Cameroun : Les secteurs de l’économie les plus exposés aux fortes précipitations
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Cameroun : Les secteurs de l’économie les plus exposés aux fortes précipitations

François Gaël MbalaBy François Gaël Mbala18 mars 2024Aucun commentaire4 Mins Read
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L’économie camerounaise pourrait connaitre un coup sur les trois prochains mois. Selon le bulletin de l’Onacc, cette période pourrait connaître des quantités et cumuls de précipitations supérieures à la moyenne de 500 à 650 millimètres de pluies, et d’accumulations du nombre de jours de pluies, allant jusqu’à 60 jours, notamment dans les régions du Centre, Sud, Est, Littoral, Sud-Ouest et Ouest. Plus précisément à Monatélé, Yaoundé, Lolodorf, Ebolowa, Sangmélima, Ambam, Abong Mbang, Douala, Buea, Ngaoundéré, Foumbot et Bafoussam. Le thermomètre affichera durant cette période 24°C à 25°C.

S’il est établi que la situation climatique du Cameroun révèle une vulnérabilité face aux changements climatiques, l’impact que cela pourrait avoir sur les secteurs clés de l’économie notamment, l’agriculture, l’élevage, la santé, l’eau et l’énergie, le tourisme, etc. n’est pas négligeable.  

Lessivage des sols cultivés  

D’après Stella Tchoukep, spécialiste des questions environnementales et chargée de la Campagne Fôret chez Greenpeace Afrique, les fortes précipitations annoncées par l’Onacc pourraient causer l’augmentation du lessivage des sols cultivés, réduisant la fertilité des sols. Par conséquent, « les agriculteurs et agricultrices déploieront plus d’efforts pour un faible rendement », soutient-elle.

Cet état de fait pourrait entrainer une augmentation du prix des denrées alimentaires dans un contexte où le pouvoir d’achat s’amenuise au fil des années. « La situation est plus critique pour les femmes riveraines des agro-industries, de l’exploitation minière et forestière car ces dernières ont un accès très restreint aux terres, l’exploitation des ressources naturelles en elle-même cause d’importants dégâts environnementaux. Les fortes précipitations ne feront qu’accroitre davantage leur vulnérabilité puisqu’elles n’ont pas de moyens pour les mesures d’atténuation ou de mitigation », nous fait savoir Stella Tchoukep.

Augmentation du taux d’infection dans le secteur de l’élevage

Dans le secteur de l’élevage, l’on pourrait assister à l’Augmentation du taux d’infection et d’infestation dus aux virus et aux bactéries. « De fortes pluies pendant trois mois signifient le retour des maladies virales et donc la contamination exponentielle de ferme en ferme. Comme dans le secteur de l’agriculture, il y aura une augmentation du cout de production mais une baisse d’écoulement des produits sur le marché », fait savoir la chargée de la Campagne Forêt chez Greenpeace Afrique, une ONG qui milite pour la protection de l’environnement. En matière de tourisme les précipitations annoncées pourraient entrainer l’obstruction des voies d’accès aux sites touristiques. Migration des animaux hors des dites touristiques, inondations des bassins de natation. Toute chose qui va ralentir les activités. 

Sur le plan environnemental, « les fortes pluies donneront encore l’occasion de contempler la beauté catastrophique de la pollution plastique : les déchets plastiques se retrouveront là où il ne faut pas (rivières, lacs, caniveaux). On pourrait aussi assister à un taux de braconnage élevé, puisque les éco-gardes ne seront pas en mesures d’effectuer leur travail avec l’efficacité habituelle », regrette-t-elle.

Risque élevé de dégradation des infrastructures

Pour ce qui est des Travaux publics, l’environnementaliste relève un risque élevé de dégradation des infrastructures diverses : routes, ponts, buses etc. « En temps normal, les usages se plaignent de la mauvaise qualité des infrastructures à cause de leur fort taux de dégradation et du temps prix pour leur restauration. Avec de fortes pluies, le phénomène s’accentuera, et le calendrier de remise à niveau des infrastructures – s’il en existe – sera perturbé », fait-elle savoir.

De manière globale, tous les secteurs clés de l’économie seront touchés négativement si les prévisions climatiques sont justes. Pour limiter les dégâts, Stella Tchoukep suggère que des mesures soient prises à un niveau stratégique et à un niveau opérationnel. « Les départements ministériels sectoriels doivent prendre la mesure de la chose et intégrer le facteur climatique dans leur planification, leur budgétisation et la recherche des partenariats. Au niveau opérationnel, ils doivent tout simplement passer à l’action : cela consiste entre autres, en la sensibilisation de la population ou de leurs usagers et à l’implémentation des mesures de mitigation ou d’atténuation dont le bulletin de prévisions des paramètres climatiques des mois de mars, avril et mai fait l’économie », propose-t-elle.

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