Selon les comptes nationaux publiés par l’Institut national de la statistique (INS), le 4ème trimestre de l’année 2024 a été marqué par une croissance de 1,6% du Produit intérieur brut (PIB), par rapport au trimestre précédent. Ce qui a été rendu possible par une offre soutenue par les secteurs tertiaire et primaire.
Concrètement, au cours de la période sous-revue, la croissance du secteur tertiaire s’est établie à 3,6%. Une dynamique qui résulte des performances de toutes les branches qui le composent. Il s’agit notamment des services d’information et de communication (5,5 %), des services d’hébergement et de restauration (5,0 %), des services financiers (5,1 %) et des services non marchands de l’administration publique (3,8 %). « Sur l’ensemble de l’année 2024, le secteur tertiaire enregistre une accélération de sa croissance pour atteindre 4,5% par rapport à 2023 », indique l’INS.
Dans la même veine, le secteur primaire a enregistré une accélération de 1,3 % de la croissance par rapport au trimestre précédent. Cette performance est principalement tirée par la branche sylviculture et exploitation forestière (1,7 %). L’agriculture d’exportation contribue également à cette dynamique avec une progression de 1,0 %, dans un contexte de flambée des prix du cacao. À l’inverse, les autres branches affichent une évolution plus modérée. L’agriculture vivrière progresse faiblement de 0,2 %. De même, la branche de l’élevage, chasse et pêche enregistre une croissance limitée à 0,3 %.
Le secteur secondaire par contre, a enregistré une baisse de croissance de 0,7 % par rapport au trimestre précédent. En glissement trimestriel, l’évolution à la baisse de la valeur ajoutée de ce secteur, est consécutive aux contre performances des industries extractives (-8,8%) et, dans une moindre mesure, de la baisse de la richesse créée dans les autres industries manufacturières (-0,8%). Pendant que la dynamique des industries agroalimentaires est stagnante au cours de ce trimestre, les branches des bâtiments et travaux publics (5,7%) et de production d’électricité (2,3%) ont, quant à elles, réalisé de bonnes performances.