C’est parti pour la 4e édition du Cameroon Investment Forum (CIF), une plateforme qui met en avant, les opportunités d’investissement au Cameroun, ainsi que les mesures prises par le gouvernement pour faciliter le financement des projets et promouvoir l’import substitution.
Pour cette 4e édition, les problématiques liées aux politiques publiques en matière d’investissement, le financement des projets et l’import-substitution sont entre autres thématiques qui meubleront les échanges durant les 3 jours du CIF en cours depuis mercredi dernier dans la capitale économique.
S’agissant du volet lié au financement des projets, le Directeur général par intérim de l’Agence de Promotion des Investissement (API), Donatus Boma, a indiqué que le gouvernement camerounais « met en place des mesures pour faciliter l’accès au financement », notamment en créant « des incitations fiscales et douanières, et en simplifiant les procédures administratives » au profit des investisseurs. Ce qui, selon lui, permet de stimuler l’investissement et de favoriser la croissance économique du pays.
« On se dit que la stratégie que nous voulons mettre en place, en identifiant ces secteurs, nous pouvons attirer les investissements là-dessus et accroître la production et les exportations. Nous avons fait des monographies et des fiches techniques de ces secteurs. Nous avons même produit des projets dans ces secteurs, que nous voulons vendre auprès des investisseurs à travers le CIF. Vous savez qu’une des spécialités de l’API c’est d’octroyer des facilités aux investisseurs. Donc dans le cadre de l’application de la loi de 2013, nous avons des facilités aussi bien douanières, fiscales… », a confié Donatus Boma à la presse.
Un autre sujet clé du forum est l’import substitution. Il s’agit d’une stratégie économique visant à réduire la dépendance aux importations en favorisant la production locale. Cette politique économique, renseigne le Directeur général par Intérim de l’API, « n’est pas un concept nouveau » au sein de son institution. « Depuis 2015, on est dans la promotion de cette politique à travers les précédentes éditions. Nous avons fait beaucoup d’innovations en ce qui concerne notre approche stratégique. Nous avons identifié les maillons critiques des chaînes de valeur dans le cadre de l’import-substitution, qui méritent d’attirer les investissements étrangers pour que cet import-substitution puisse avoir un succès tel qu’on l’attend. C’est pour cela qu’on a ciblé 5 filières, notamment le maïs, le poisson, le riz, l’huile de palme et le lait, qui sont les secteurs qui font une hémorragie dans les finances publiques », a-t-il assuré.
