(leconomie.info)La Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) a récemment lancé un avis à manifestation d’intérêt, en vue du recrutement d’un consultant pour l’exécution d’une étude préalable à cet effet.
Il aura la charge de réaliser «une étude préalable en vue de l’amélioration des infrastructures financières de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac) ». Dans sa mission, il est attendu du consultant la réalisation d’un diagnostic général en termes de besoins de sécurité de l’environnement de production, de déploiement d’un site de repli et d’amélioration du système d’information de cotation existant ainsi que l’élaboration des cahiers des charges du projet de mise en place des solutions proposées. Faut-il le signaler, les travaux entrent dans le cadre du Projet d’appui au démarrage du marché financier unifié d’Afrique Centrale (Amfuac).
Quatre mois devraient suffire pour exécuter ces travaux. Toutefois, la mission devra couvrir toutes les fonctions du système d’information de cotation (aspects physiques, logiciels, etc.) y compris réaliser une évaluation des coûts pour les nouvelles technologies. Il s’agira également de « dégager les points forts et les points faibles du système d’information de cotation existant, ainsi que les mesures correctives à entreprendre avec un ordre de priorité, et assorti d’un chronogramme », précise la BEAC. Les candidats sous régionaux ont jusqu’au 6 juin prochain, pour déposer leurs candidatures par courriel.
La sous-région compte 22 sociétés de bourse mais, se caractérise par une faible activité tant sur le marché primaire que secondaire. Elle enregistre à date seulement 06 sociétés introduites à la côte et une dizaine de lignes obligataires. Par ailleurs, elle se distingue par des émetteurs peu sensibilisés « aux opportunités apportées par le marché financier » et une faible base d’investisseurs.
Le devoir de la BVMAC dans ce contexte est donc de promouvoir le marché financier régional, la culture boursière et financière « pour créer, préserver et pérenniser une croissance significative du volume des financements par le marché financier et les transactions boursières ».