La Mission d’Aménagement et de Gestion des Zones industrielles (Magzi), bras séculier de l’État dans la mise en œuvre de sa politique de promotion industrielle, manque de moyens de financiers réaliser efficacement ses missions.
En effet, les membres de son conseil d’administration l’ont fait savoir le 30 janvier 2024, au cours de la 10ème session des travaux y relatifs. Pourtant, le budget de l’entreprise vient d’être réduit de 21%, passant ainsi de 7,9 milliards FCFA en 2023 à 6,2 milliards FCFA en 2024.
Outre les problèmes financiers que traverse l’entreprise, la Magzi est également confrontée à la sécurité foncière et juridique de ses espaces. Bien que tous ses terrains soient couverts par un titre de propriété, l’implantation illégale de certaines entreprises et individus continue de causer problème. Plusieurs appels du directeur général de la Magzi, Christol Georges Manon avaient invités ces occupants illégaux, de régularisation de leur situation. Situation qui parfois, est encouragée par l’administration elle-même.
Lors d’une conférence de presse organisée en 2021 par le top management de la Magzi, son directeur général avait expliqué à la presse que les autorités administratives habilitées par la loi à libérer les terrains illégalement occupés n’ont pas toujours apporté à la Magzi le concours attendu.
« La superficie de la zone industrielle de Mvan a été irrégulièrement modifiée par le conservateur foncier, en violation des dispositions du décret d’expropriation. Comme vous le constatez, le problème est complexe en raison de l’étroite implication de l’administration dans la situation décriée. C’est pourquoi il nous a paru judicieux d’en saisir les autorités hiérarchiques en vue d’y trouver une solution » indiquait alors Christol Georges Manon à la presse.