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Home » Agriculture et élevage :Les fortes chaleurs vont faire baisser la production
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Agriculture et élevage :Les fortes chaleurs vont faire baisser la production

Julie Bilo’oBy Julie Bilo’o7 mai 2024Aucun commentaire4 Mins Read
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« Il fait chaud ». L’expression détient sans doute le record de la phrase la plus prononcée depuis quelque temps au Cameroun. Enfants et adultes la reprennent en boucle tous les jours, parfois même dès les premières de la matinée. Chapeaux, lunettes de soleil, ventilateurs portatifs… chacun a sa petite astuce pour se prémunir du chaud soleil à l’origine des températures assez élevées, qui ne chutent plus. Les populations étouffent. Le massacre ne s’arrête pourtant pas là. La canicule va heurter des secteurs économiques essentiels tels que l’agriculture et l’élevage.

« Une sécheresse prolongée dérange les agriculteurs de l’Ouest et du Centre Cameroun. Nous craignons la perte des cultures et si ça continue, nous craignons une explosion des prix du kilogramme de maïs sur le marché avec un impact sur les paix de la viande (volaille, porc, œuf de table etc) » écrit Loïc Kamwa sur sa page facebook.

Alerte rouge pour la région de l’Ouest

La chaleur dépasse les normes. Alors qu’on lui connaissait un climat assez tolérant avec des températures douces, la région de l’Ouest vient de sonner l’alarme.  Suivant les prévisions de la météorologie, cette partie du pays va traverser une longue période d’extrême chaleur allant de mai à juillet, qui devrait avoir un impact considérable sur les cultures et le secteur de l’élevage. Dans un communiqué, apprend-t-on d’Investir au Cameroun, la délégation régionale du ministère des Transports pour la région de l’Ouest, a prévenu les populations de ces perturbations auxquelles elles feront face. Il s’agira ainsi d’une « longue pause sèche ainsi que des pluies sporadiques et irrégulières ».

 En effet, la période sera caractérisée par des bouleversements dans la pluviométrie établie dans la fourchette allant de « normale à déficitaire ». L’hydrographie prendra un coup, les sols deviendront arides, ce qui est incompatible à la culture. Les conséquences sont la baisse des productions agricoles, la raréfaction des pâturages et même des désagréments au niveau de la production hydroélectrique.

Les changements climatiques sont définitivement une réalité au Cameroun. Chaque région les subit à sa manière. De fortes précipitations avaient déjà été annoncées par l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc) au mois de mars dernier, avec un fort impact sur les secteurs clés de l’économie.

Pourquoi les températures grimpent

Les populations sont prises au piège de la chaleur. De jour comme de nuit, c’est la canicule. Qu’est-ce qui pourrait expliquer ce phénomène ? « Cette situation résulte de l’intersection de deux forces métrologiques majeures, fusionnant de manière dévastatrice », a indiqué dans les colonnes de Cameroon Tribune, édition du 1er avril 2024, Janvier Ngwanza Owono, expert en droit des changements climatiques.

Il faisait allusion ici, la saison sèche qui tirait à sa fin. La période était caractérisée par un manque de précipitations. Mais, il a surtout fait allusion au phénomène El Nino qui survient tous les sept ans. Il explique qu’il « se caractérise par un réchauffement des eaux de la surface de l’océan Pacifique, ayant des répercussions sur le climat mondial, y compris dans le Golfe de Guinée, où se niche le Cameroun ».

Suivant les analyses, il ressort que les années marquées par le phénomène El Nino sont particulièrement chaudes. A côté, il y a son petit frère El Nino Atlantique qui lui, « se distingue par des températures de surface de la mer supérieures à la normale dans le bassin équatorial oriental, ainsi que par des vents plus faibles que la moyenne dans l’ensemble de l’Atlantique oriental et central ». Une situation défavorable pour les agriculteurs.

Le Cameroun fait partie des pays les plus vulnérables aux effets du changement climatique qui se manifestent particulièrement au travers d’une sécheresse assez prononcée.

Outre la baisse de la production agricole, la raréfaction des pâturages, le changement climatique peut également avoir pour conséquences, le développement des maladies liées à l’eau et aux grandes chaleurs.

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