Philippe Van Damme, ambassadeur, Chef de délégation de l’Union européenne au Cameroun est arrivé en fin de séjour. Dans une interview accordée à Ecomatin.net, il est revenu sur le bilan de ses deux ans passés en terre camerounaise.
« Ce n’est pas vraiment à moi, mais plutôt à vous de faire un tel bilan. Mais si je regarde un peu derrière moi, je me dis que j’ai peut-être réussi à décrisper un peu les relations entre l’UE et les autorités, que je trouvais très sur la défensive et très sensibles à tout commentaire ou questionnement qui aurait pu être interprété comme une ingérence dans les affaires intérieures. Or, c’est le rôle du diplomate d’observer, de s’informer auprès des différents acteurs dans la société quel que soit leur origine ou leur orientation politique, d’engager le débat, de chercher les points de convergence, de défendre les positionnements de l’UE dans le monde et parfois oui, d’essayer de convaincre nos interlocuteurs du bien fondé de notre approche » souligne Philippe Van Damme dans l’entrevue.
Dialogue difficile entre le secteur privé et les autorités
Le diplomate s’est aussi prononcé sur le climat des affaires au Cameroun. Il souligne qu’à en croire les indices internationaux de perception de la corruption et de perception de l’environnement des affaires, « la situation continue à ne pas être bonne ». « J’ai commencé par…Cliquez sur le lien pour lire l’intégralité de cet article