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Sondage : Le Cameroun parmi les pays africains les mieux préparés à l’adoption de l’intelligence artificielle

(leconomie.info) – Dans son rapport, Oxford Insights précise qu’aucun pays africain n’obtient de bons scores supérieur ou égal à 50 points sur une échelle de 100 dans le pilier secteur technologique.

Oxford Insights, un cabinet de conseil britannique spécialisé dans les domaines de l’intelligence artificielle et de la transformation digitale vient de rendre public le classement 2022, des pays africains les mieux préparés à une adoption à large échelle de l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur public.

Sur les 52 pays africains classés, l’Ile Maurice (57ème mondiale) arrive en tête avec un score  de 53,38 points sur une échelle de 100 points. Le Cameroun (138ème mondial) quant à lui occupe la 21ème place africaine. Il est devancé en Afrique Centrale par le Gabon (127ème mondial) qui occupe la 19ème place africaine.

Dans son rapport, Oxford Insights précise qu’aucun pays africain n’obtient en revanche de bons scores (supérieur ou égal à 50 points sur une échelle de 100) dans le pilier « Secteur technologique » qui comprend notamment les critères du nombre d’unicornes, des dépenses publiques dans le domaine des logiciels, du nombre de diplômés dans les filières STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques), des dépenses dans la recherche & développement, du niveau des compétences numériques et de la qualité de l’enseignement supérieur dans le domaine de l’ingénierie et des technologies.

Au Cameroun, malgré la multitude de startups, le train peine encore à se mettre en marche. A l’instar de plusieurs autres pays africains de la sous-région, le développement de l’intelligence artificielle en Afrique repose sur un accès à une source d’énergie fiable, qu’elle soit électrique ou non, pour faire fonctionner les machines et réaliser des innovations. Mais l’accès à l’énergie électrique en Afrique subsaharienne est caractérisé par sa rareté.

Selon cursus.edu/fr, en 2011, pendant que le taux d’électrification en Afrique du Nord était de 99%, en Afrique subsaharienne le taux d’électrification n’allait pas au-delà de 32%. Le manque criard de cette commodité implique de lourdes conséquences sur l’amélioration des conditions socio-économiques.

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