Financé par l’Union européenne, il sera mis en œuvre de 2022 à 2026.
La ville de Douala a abrité du 13 au 14 septembre 2022 un atelier d’information et de concertation autour du Projet d’appui à l’intégration régionale et à l’investissement en Afrique Centrale (Pairiac). Il a réuni une quarantaine de représentants régionaux et nationaux de l’intégration régionale, des acteurs régionaux du secteur privé, des représentants de l’Union européenne, et d’autres parties prenantes impliquées dans la gestion des accords commerciaux (APE, Zlecaf) et des corridors de commerce.
Financé à hauteur de 30 millions d’euros, soit plus de 19 milliards FCFA par l’Union européenne, le Pairiac a pour objectifs de : renforcer l’accélération de l’intégration régionale, d’accroître les financements à destination du secteur privé en Afrique Centrale, « tirant parti des synergies avec le plan d’investissement extérieur de l’UE et contribuant à la stratégie de riposte post-covid 19 dans 11 pays de la Région.
Le Pairiac est mis en œuvre par une assistance technique du consortium Egis/Landell Mills/DMI pour une durée de 4 ans (mai 2022-mai 2026). « En tant que partie prenante à la convention de financement, la Ceeac est là pour veiller à ce que les résultats ou les activités du programme qui seront menés soient favorables aux populations de la communauté » a déclaré lors de l’atelier Charles Maphasi, Chef de service coopération à la Ceeac.
Au cours de l’atelier de Douala, l’on a appris que les interventions du Pairiac devront contribuer entre autres d’ici 2026, à ce que : les cadres institutionnels et programmatique de la Ceeac et de la Cemac soient mieux rationnalisés et optimisés, les corridors de commerce au sein de la région soient gérés de manière à favoriser une circulation des biens et des personnes propice à l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf en Afrique centrale). Ce qui devrait contribuer « à la concrétisation des opportunités d’investissements inclusifs, profitables et durables dans les filières prioritaires et les chaines de valeurs compétitives de la région ».