Le Gabon s’enrichit d’un nouveau cabinet de courtage en assurance. Prisca Koho Nlend, ancienne de Cica-Ré a inauguré le 6 septembre dernier au quartier Akanda à Libreville, son cabinet de courtage en assurance, baptisé l’Africaine de courtage.
Tenu par des géants comme Ascoma Gabon, Olea Gabon ou encore Assureurs Conseil Réunis (ACR S.A), le nouveau courtier entend mettre en relation clients et compagnies d’assurance pour des contrats couvrant divers besoins : assurances, prêts, immobilier ou encore produits financiers.
Pour atteindre cet idéal, l’Africaine de courtage mise sur des poids lourds du secteur. Au Conseil d’administration, Prisca Koho Nlend a été nommée. Elle comptabilise un peu plus de 28 ans d’expérience dans le métier. Le directeur général, Guy Adotevi, a occupé des postes de responsabilité chez Axa Gabon, Ascoma Gabon et Gras-Savoye Gabon, avec une spécialisation en risques industriels et gestion de portefeuille IARD (Incendie, Accidents, Risques Divers).
Le lancement de cette nouvelle société intervient au moment où le secteur est en difficulté au Gabon. En 2024, le marché gabonais de l’assurance a connu une chute significative de son activité, avec un recul de 63,3 % du chiffre d’affaires au premier trimestre et une baisse de 50,9 % par rapport au premier trimestre 2023. Cette baisse est due principalement au non-renouvellement de nombreux contrats et au faible dynamisme des produits, tant dans les branches « Vie » que « Non Vie ».
Au premier trimestre 2025, le chiffre d’affaires du marché gabonais de l’assurance a reculé de 54,6 %, selon une note de conjoncture du ministère de l’Économie et des Finances. Ce recul résulte de la résiliation de contrats importants et du renouvellement tardif d’autres.
La branche non-vie a été particulièrement touchée, enregistrant une baisse (-60,8 %), principalement dans les segments transports, responsabilité civile et dommages aux biens. En revanche, la branche vie et capitalisation a affiché une croissance de 2,8% de son chiffre d’affaires, soutenue par les produits d’épargne (+48 %) et les produits mixtes (+44 %) et de capitalisation (+9%).