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Home » Dr. Tatah Eunice Kisifen : « 4 532 personnes meurent chaque année au Cameroun des suites du tabagisme »
Opinions

Dr. Tatah Eunice Kisifen : « 4 532 personnes meurent chaque année au Cameroun des suites du tabagisme »

(Leconomie.info) - Chaque année, des milliers de Camerounais perdent la vie des suites du tabagisme. Selon les chiffres alarmants révélés par Dr. Tatah Eunice Kisifen, praticienne de santé spécialisée en Médecine de Santé Publique, ce sont 4 532 personnes qui meurent chaque année au Cameroun à cause du tabagisme. Dans ce contexte, elle estime dans une tribune, que l'intégration de la santé tabagique au cadre national de lutte antitabac dans le pays est une nécessité absolue.
La RédactionBy La Rédaction12 mai 2025Aucun commentaire4 Mins Read
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Dr. Tatah Eunice Kisifen
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 Le Cameroun se trouve à un tournant décisif de son parcours en matière de santé publique. 4 532 personnes meurent chaque année au Cameroun (1,74 %) des suites du tabagisme. Alors que les maladies liées au tabac continuent de faire des milliers de victimes chaque année, le moment est venu d’adopter une approche moderne et fondée sur des données probantes pour lutter contre l’épidémie de tabagisme. La réduction des risques du tabac (RRT) offre une solution pragmatique, qui complète les stratégies existantes de lutte antitabac tout en offrant aux fumeurs adultes des alternatives nettement moins nocives aux produits du tabac combustibles.

Bien que la prévalence du tabagisme, qui s’élève à 8,9 % (FICHE D’INFORMATION DE L’OMS, 2023), au Cameroun ne soit pas parmi les plus élevées de la région, l’impact du tabagisme reste profondément préoccupant. Des maladies telles que le cancer du poumon, la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont associées au tabagisme, ce qui représente un lourd fardeau pour les familles et met à rude épreuve un système de santé déjà saturé, avec des dépenses annuelles estimées à 85 283 546 495 francs CFA consacrées à la lutte antitabac. Chaque année, des décès évitables surviennent en raison du tabagisme persistant, et à moins d’un changement d’orientation politique, le bilan ne fera qu’augmenter.


Le Cameroun doit aller au-delà des mesures traditionnelles de lutte antitabac – telles que la fiscalité, les restrictions publicitaires et l’interdiction de fumer – et adopter une stratégie de santé publique plus globale. L’adoption de la réduction des risques liés au tabac et des produits qui y sont associés, notamment les cigarettes électroniques, les produits à base de tabac chauffé et les sachets de nicotine, est un élément central de cette évolution. De nombreuses études indépendantes ont démontré que ces innovations ne présentent qu’une fraction des risques pour la santé associée aux cigarettes combustibles.

Pourtant, la connaissance de ces alternatives à risque réduit reste extrêmement faible au Cameroun. De nombreux citoyens, professionnels de santé et même les autorités de réglementation ne connaissent pas ces options ou sont mal informés de leurs avantages potentiels. Ce manque de connaissances a entravé la mise en œuvre de politiques significatives et a laissé de nombreux fumeurs sans autre choix pratique que d’arrêter brutalement ou de continuer à fumer.

Pour remédier à ce problème, un effort national coordonné est nécessaire pour sensibiliser le public, les autorités de réglementation et les décideurs politiques à l’importance de la réduction des risques liés au tabac et aux données scientifiques qui la sous-tendent. Les campagnes de sensibilisation du public, fondées sur des données probantes et soutenues par des professionnels de la santé, des dirigeants communautaires et des organisations communautaires, peuvent contribuer à dissiper les mythes et à encourager des décisions de santé plus éclairées.

De plus, le Cameroun doit prendre des mesures pour élaborer un cadre réglementaire proportionnel aux risques, établissant une distinction claire entre les produits du tabac combustibles à haut risque et les alternatives non combustibles à risque réduit, nettement moins risquées. Une telle réglementation offrirait aux fumeurs adultes des alternatives plus sûres, tout en continuant à protéger les non-fumeurs et les jeunes grâce à des garanties solides.

De plus, le Cameroun ne doit pas se fier uniquement à des études externes. Il est nécessaire de mener des recherches locales sur les comportements tabagiques, les perceptions des consommateurs concernant les produits à risque réduit (pouvez-vous remplacer cela par « connaissances, attitudes et pratiques ») et l’efficacité des interventions de THR dans le contexte camerounais. Ces données locales seraient utiles pour élaborer des politiques à la fois efficaces, culturellement pertinentes et durables.

L’intégration de la santé tabagique au cadre national de lutte antitabac du Cameroun n’est plus une option, elle est essentielle. Elle doit aller de pair avec un plaidoyer en faveur de politiques de santé publique modernes, privilégiant l’innovation, fondées sur la science et axées sur les résultats à long terme pour la santé de tous les citoyens.

Avec la loi camerounaise relative à la lutte antitabac du 26 février 2024 (par le Ministère de la Santé du Cameroun), actuellement en cours de mise en œuvre, le Cameroun a l’opportunité de devenir un leader régional en matière de lutte antitabac progressive. En adoptant une approche globale et avant-gardiste, le pays peut réduire considérablement les méfaits du tabagisme et sauver d’innombrables vies. Il est temps d’agir. Grâce à des politiques, une éducation et un leadership adaptés, le Cameroun peut inverser la tendance en matière de méfaits du tabac et créer un avenir plus sain pour les générations futures.

 Dr. Tatah Eunice Kisifen  

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