Les commerçants ambulants et ceux qui occupent les trottoirs et la chaussée du carrefour Messassi jusqu’au quartier Olembé dans le 1er arrondissement du Mfoundi, viennent de recevoir un ultimatum de Luc Messi Atangana, maire de la ville de Yaoundé.
En effet, dans un communiqué datant du 18 juin 2025, le maire de la ville informe les populations que le site de la plateforme multimodale d’Olembé dispose d’espaces commerciaux, notamment des boutiques, des comptoirs, des hangars et d’un espace nu de 3 000 mètres carrés pour tout autre type d’installation pouvant accueillir plus de 1 500 commerçants.
D’après Cameroon Real Estate and Development Agency (Creda), le concessionnaire de cette infrastructure, les agences de voyages rechignent à payer leur loyer, justifiant leur attitude par le coût exorbitant du loyer, en dépit d’une baisse de 800 000 FCFA à 650 000 FCFA pour les grandes agences et de 600 000 FCFA à 350 000 FCFA pour les petites agences, consentie par le concessionnaire déjà consenti par la mairie de la ville de Yaoundé.
Le maire de ville de Yaoundé donne jusqu’au samedi 28 juin courant aux commerçants installés sur l’axe susmentionné pour libérer cet espace. « Faute pour eux de s’exécuter dans le délai ainsi prescrit, les espaces qu’ils occupent actuellement illégalement seront libérés par la force publique », précise le communiqué de Luc Messi Atangana.
Déjà, le 11 juillet 2024, le maire de la ville de Yaoundé avait présidé une réunion de concertation sur le fonctionnement de la plateforme multimodale d’Olembé. Réunion au cours de laquelle, le loyer a été revu à la baisse à 500 000 FCFA pour la première catégorie et à 300 000 FCFA pour la seconde catégorie.
Selon la cellule de communication de la mairie de la ville de Yaoundé, malgré les efforts déployés pour la construction de cette infrastructure, les transporteurs ne sont disposés à s’acquitter que d’un ticket de quai de 250 FCFA par chargement. A défaut, ils exigent leur retour sur leurs sites initiaux respectifs. Une exigence qui ne cadre pas avec le colossal investissement du concessionnaire. Une option que le maire de la ville se refuse d’envisager.