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Un aéronef affrété par la Cameroon Oil Transportation Company s’écrase avec 11 personnes à bord

L’appareil appartenant à une compagnie privée et assurant la maintenance de conduites d’hydrocarbures a disparu des écrans radars avant de se désintégrer au sol dans une forêt dans le département de la Haute-Sanaga, Région du Centre. L’incident s’est produit dans l’après-midi du mercredi 11 mai 2022. Pour l’heure, aucune information ne filtre le sort des 11 occupants. Les secours ont été déployés sur les lieux a appris L’Économie du ministère des Transports

Une catastrophe aérienne enregistrée au Cameroun. Un avion d’une compagnie privée assurant la maintenance de conduites d’hydrocarbures s’est écrasé mercredi 11 mai 2022 avec 11 personnes à bord.

Les services de la circulation aérienne « ont perdu le contact radio avec l’aéronef » puis l’appareil a été « localisé dans la forêt » près de Nanga Eboko, à quelques 150 km au nord-est de Yaoundé, la capitale du pays. « Il s’est écrasé au sol » et « nos équipes sont en train de voir s’il est possible de sauver des gens », a annoncé le ministère en charge des Transports dans un communiqué tard dans la soirée.

Selon nos informations, l’appareil était affrété par la Cameroon Oil Transportation Company (COTCO), une structure chargée de la maintenance et de l’entretien d’un pipeline entre le Cameroun et le Tchad​ voisin.

L’avion, dont le type et la marque n’ont pas été rendus publics, reliait l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen à Belabo, dans l’Est du pays. « Des moyens terrestres font actuellement route vers le site » du crash de l’appareil pour « porter assistance à ses occupants », a expliqué le ministère.

Une précédente catastrophe en 2007

La dernière catastrophe aérienne au Cameroun remonte à la nuit du 4 au 5 mai 2007. Un Boeing 737-800 de la compagnie Kenya Airways reliant Douala à Abidjan s’était alors écrasé en mer peu de temps après son décollage de l’aéroport de la capitale économique camerounaise sous un violent orage. Ses 114 occupants avaient été tués, dont 34 Camerounais.

Trois ans plus tard, une enquête de l’aviation civile camerounaise avait conclu à une erreur de pilotage, le commandant de bord n’ayant pas détecté une dangereuse inclinaison de l’appareil puis n’ayant pas redressé sa trajectoire à temps. Depuis, le Cameroun n’a été le théâtre que d’accidents aériens mineurs impliquant des petits avions de tourisme ou des hélicoptères.

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