Transport ferroviaire :Un financement complémentaire pour les travaux de la ligne Ngaoundéré-Bélabo
(Leconomie.info) Le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, est habilité, avec délégation de signature, depuis le 9 août 2023, à signer une convention de crédit avec l’Agence française de développement (AFD), à cet effet.
C’est un pas de plus pour ce projet d’aménagement de la ligne ferroviaire Ngaoundéré-Bélabo. Agée de 49 ans, l’infrastructure se rapproche de plus en plus de sa première grande toilette depuis son inauguration en 1974. Le président de la République, Paul Biya, a habilité récemment, le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, est habilité à signer une convention de crédit avec l’Agence française de développement (AFD), pour ces travaux. D’un montant de 126 millions d’euros, (environ 83 milliards FCFA), l’opération était l’élément manquant pour boucler les financements sur ce projet.
La réalisation de ce projet rentre dans le cadre du Programme quinquennal n°2 (PQ2), le PQ1 s’étant clôturé au mois de mai 2023.
A la 39e session du Comité interministériel des infrastructures ferroviaires (Comifer), l’on annonçait déjà quelques avancées du PQ2 notamment, dans la mobilisation des financements auprès des partenaires au développement. Cas de la ligne ferroviaire Bélabo-Ngaoundéré qui avait déjà bénéficié de 80,7 milliards FCFA de la BEI et l’UE. De l’AFD (Agence française de développement), le projet devrait recevoir 255 millions d’euros. Avec la signature de convention de prêt dont la valeur est estimée à 126 millions d’euros, il restera au Cameroun 129 millions d’euros à mobiliser auprès de ce partenaire.
La ligne rénovée va améliorer la qualité de l’offre de transport multimodal. Longue de 330 km, la route ferroviaire Bélabo-Ngaoundéré est « essentielle pour la desserte de l’hinterland national (septentrion) et sous régional (Tchad et République Centrafricaine) ». Du fait de son âge, elle a besoin d’un coup de neuf. Comme avantages de cette réhabilitation, un trafic plus dense, un trajet confortable, la réduction des coûts d’exploitation et l’amélioration de la sécurité. S’inscrivant dans le Programme quinquennal n°2 des investissements de concession de l’activité ferroviaire, le renouvellement de ce chemin de fer vise à répondre à un besoin réel de transport de marchandises et de voyageurs, tel que prévu dans les perspectives de trafic.
Les études de faisabilité et d’avant-projet sommaire (APS) pour le renouvellement de la ligne ferroviaire entre Belabo et Ngaoundéré ont été menées par le consultant espagnol Typsa et ont bénéficié du financement de l’Union européenne via la Banque européenne d’investissement d’un montant d’un peu plus de 360 millions Fcfa (550 000 euros).
Le closing financier pour cette infrastructure est prévu pour l’année en cours.