Transformation du cacao :Cameroon Golden Cocoa s’apprête à ouvrir une unité à Soa
(Leconomie.info) - L’entreprise entend lever des financements sous forme d’obligations, à cet effet.
La ville de Yaoundé a abrité hier mardi 31 octobre 2023, les travaux de l’Assemblée générale extraordinaire de la Cameroon Golden Cocoa, entreprise spécialisée dans la production, la transformation et la commercialisation des fèves de cacao de qualité supérieure labélisée « Golden Cocoa ».
L’entreprise va ouvrir son capital social et lever des financements sous forme d’obligations dans le but de mettre en place au Cameroun, une unité de transformation de grande capacité, dans un système de chaîne de valeur, pour la mise sur le marché du beurre de cacao, de la poudre de cacao et de la masse de cacao.
L’entreprise a également été sélectionnée par le Centre de réseaux des filières de croissance (Crfc) pour porter la toute première usine de transformation du cacao en poudre, beurre et masse. C’est le grand groupe chocolatier Suisse (Cocoa Valley) qui a été retenu pour réaliser ce projet.
« L’enjeu majeur porte aujourd’hui sur la transformation. Comme vous savez, nous avons toujours produit du cacao dans les bassins et aujourd’hui nous avons une société suisse qui veut se porte garante de cette transformation et c’est un challenge pour nous. Le changement sera lié à la valorisation de la fève de cacao qui passe aujourd’hui de sa phase de production, de vent en fève à la transformation. Nous souhaitons également que le prix bord champs soit plus élevé » a expliqué André-Marie Floret Edzigui, directeur général de la Cameroon Golden Cocoa.
Dans la présentation du cluster de l’entreprise championne de transformation industrielle d’import-substitution Cameroon Golden Cocoa Ltd portée par la filière cacao, l’on a appris que la faiblesse du modèle économique actuel de la Cameroon Golden Cocoa est une conséquence du coût élevé de production, la faible approche du marché (exportation) et le choix des alternatives. La faible valorisation de la chaîne de valeur à cause de l’absence de transformation et le faible pouvoir d’achat.
Néanmoins, entre 2022 et 2029, l’objectif de la Crfc est de réduire la facture des importations des produits et sous-produits dérivés des filières de croissance retenues (bois, café, coton/textile/confection, palmier à huile, cacao, manioc, aquaculture, oignon, tomate, bovine laitière à 50%.