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Stade d’Olembe : Magil conditionne le lancement des travaux de la phase2 par le paiement de 15 milliards FCFA

L’entreprise Canadienne Magil Construction ne va pas engager la phase 2 de la construction du stade d’Olembe tant que l’Etat du Cameroun ne lui a pas versé la somme de 15,4 milliards de FCFA. En effet, le gouvernement apprend-on était censé s’acquitter de cette somme le 17 avril 2023, selon un accord conclu avec Magil 4 mois plus tôt. « Craignant que le ministère des Sports, maître d’ouvrage  des travaux, ne débloque pas les fonds, Magil avait saisi la CCI au mois d’avril, dans le cadre d’une procédure d’urgence. Le 14 avril, trois jours avant l’échéance, allant dans le sens de l’entreprise de BTP.Mais, l’avocat du Cameroun, Gill Dingome, avait déposé une demande de rétractation de l’arbitrage, afin de suspendre la décision. C’est cette demande qui a été rejeté le 11 juillet » souligne Africa Intelligence dans son édition du 19 juillet 2023.

Le journal souligne aussi qu’en plus de l’injonction à débloquer les fonds, le Cameroun est condamné à verser 47 000 euros soit plus de 35 millions de FCFA au titre des frais et des procédure de l’arbitrage d’urgence  et de la demande de rétractation, et ce en plus de 60 000 euros de frais d’avocat que doit régler Yaoundé en faveur de Magil. « Sans versement de 15,4 millions de FCFA, « la phase 2 des travaux du stade d’Olembe, ne pourra pas  redémarrer ». Cette situation apprend-on hypothèque le prêt contracté par l’Etat camerounais auprès de la banque britannique Standard Chartered Bank. De « nombreux sous-traitants de la phase 2 n’ont, par ailleurs, toujours pas été payés.

Réunions de crise

L’on apprend que Franck Mathière, dirigeant de Magil a envoyé une série de correspondances au secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, au secrétaire général de la primature, Séraphin Magloire Fouda, au ministre des sports, Narcisse Mouelle Kombi, au ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey, au directeur général des impôts, Roger Athanase Meyong et au directeur général des Douanes, Edwin Fongod Nuvaga. Objectif, les inviter à « prendre part à une réunion qui doit se tenir cette semaine à Yaoundé, afin de trouver un accord sur un nouvel échéancier de paiement ». Affaire à suivre.

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