Sommet Italie – Afrique : L’Italie promet 3602,1 milliards de FCFA aux pays africains
(Leconomie.info) - La promesse a été faite le 29 janvier 2024 par la présidente du Conseil des ministres italien, Giorgia Meloni, lors de la présentation du Plan Mattei, qui comprend une série de projets en direction des pays africains.
L’Italie tient son plan de développement du continent africain. Doté d’une allocation initiale de 5,5 milliards d’euros soit 3602,1 milliards de FCFA, ce plan vient en appui aux initiatives déjà en cours sur le continent, axées sur l’adaptation au climat et le développement des énergies propres. D’après Giorgia Meloni, le projet du gouvernement vise à élargir la coopération avec l’Afrique au-delà de l’énergie et constitue une nouvelle philosophie et méthode.
« Le sommet est fondamental pour partager non seulement la stratégie mais aussi, en bref, la définition finale du projet », a-t-elle déclaré. A travers son plan, l’Italie espère créer des emplois et des opportunités en Afrique, non sans décourager ses jeunes d’entreprendre des migrations dangereuses à travers la Méditerranée.
Une vingtaine de dirigeants africains, de hauts responsables de l’Union Européenne, de l’ONU et des représentants d’institutions financières internationales étaient à Rome pour le sommet. Le plan comprend des projets pilotes dans des domaines tels que l’éducation, les soins de santé, l’eau, l’assainissement, l’agriculture et les infrastructures énergétiques.
Concernant l’éducation et la formation, le Plan Mattei « portera sur des interventions visant à promouvoir la formation des enseignants, l’adaptation des programmes, le lancement de nouveaux cours professionnels et de formation adaptés aux besoins du marché du travail et la collaboration avec les entreprises, impliquant notamment les opérateurs italiens et exploitant le modèle italien des petites et moyennes entreprises », selon le document dont le contenu a été rapporté par des médias italiens.
Pour ce qui est de l’agriculture, les interventions viseront à réduire les taux de malnutrition, promouvoir le développement des chaînes d’approvisionnement agroalimentaires et soutenir le développement des biocarburants non fossiles. Tandis que dans le secteur de la santé, l’objectif est « d’améliorer l’accessibilité et la qualité des services primaires maternels et infantiles et élaborer des stratégies et des systèmes pour prévenir et contenir les menaces sanitaires, en particulier les pandémies », indique le document, cité par les médias locaux.